“S’inquiéter, c’est comme attendre qu’il pleuve avec son parapluie ouvert”, François Lemay
J’avoue, comme tous les parents, je m’inquiète souvent pour mes filles.
Nous voulons tous que nos enfants soient heureux, en bonne santé et en réussite scolaire.
Mais comment trouver le juste milieu entre l’inquiétude légitime et celle qui nous empêche de vivre sereinement en famille ? Entre protection et surprotection ? Comment laisser plus de liberté et d’autonomie à nos enfants tout en étant des parents sereins ?
Dans cet article, je vous propose plus de 20 outils et réflexions basées sur mon expérience personnelle pour apprendre à mieux vivre avec vos inquiétudes et offrir à votre enfant la chance d’être plus autonome.
Sommaire de l'article Grandir Zen
L'inquiétude des parents est universelle
Insomnie, questionnements, stress… sont le lot de tous les parents !
D’ailleurs, étions-nous vraiment préparés à ça avant de devenir parent ?
La naissance d’un enfant ce n’est pas que de la joie. Ce sont aussi des peurs, des inquiétudes, des questionnements. C’est un package !
Chaque nouvelle étape vers l’autonomie représente pour moi une zone d’inquiétude concernant la sécurité, l’état physique ou émotionnel de mes enfants. La rentrée scolaire, un déménagement, des conflits à l’école, etc.
J’ai beau savoir que s’inquiéter ne résout rien, surtout pas pour des choses pour lesquelles je n’ai aucun contrôle, l’inquiétude peut m’empêcher de dormir…. ou me figer sur place.
Alors comment vivre avec ?
Attendre sous la pluie avec un parapluie ouvert ne change pas la météo : s’il doit pleuvoir, il pleuvra. S’il ne pleut pas, je n’aurais pas profité du soleil ou du beau temps, recroquevillée sous mon parapluie.
Pour l’inquiétude, c’est pareil !
Il y a l’inquiétude légitime, rationnelle, qui nous pousse à agir et à améliorer les choses.
Et il y a celle qui nous bouffe et qui constitue un frein à l’autonomie de nos enfants. Parlons-en !
La valeur autonomie
L’autonomie est une valeur importante pour moi, elle fait totalement partie de mon mode d’éducation. C’est un cadeau que je fais à mes enfants.
C’est terrible pour moi d’imaginer qu’au moment où mes filles « quittent le nid », elles réalisent soudain qu’elles ont tout à apprendre, que ce soit cuisiner, remplir des papiers, concrétiser un projet, etc.
Ma valeur autonomie est plus forte que mon inquiétude, alors je respire à fond et je les accompagne, j’essaye de leur apprendre à faire seules. Chacune à leur rythme, un pas après l’autre.
La construction de l’estime de soi
L’estime de soi, c’est-à-dire l’image que l’on a de soi-même, se construit progressivement depuis l’enfance. Pour une estime de soi saine, l’enfant a besoin d’un accompagnement à distance, de challenges, de responsabilisation, d’échecs et de réussites.
Il a besoin de cultiver son état d’esprit de croissance (Growth Mindset).
L’enfant a besoin d’espace pour découvrir ses propres capacités, ses limites, ses moteurs.
Pas de panique ! L’enfant a aussi besoin d’un modèle d’adulte en cours d’apprentissage, il n’est pas question d’être un adulte parfait. Au contraire !
L'effet néfaste de l'inquiétude sur la famille
Quand les parents sont inquiets, les enfants en sont directement impactés (en mode éponges à émotions) ou indirectement, car le parent inquiet est de mauvaise humeur, fatigué, stressé voire physiquement affecté !
Alors maintenant, comment fait-on concrètement pour accompagner nos enfants vers l’autonomie sans se sentir rongé par l’inquiétude ?
Plus de 20 outils pour apprivoiser l'inquiétude
Je vous livre plus de 20 outils pur mieux vivre avec l’inquiétude, faire du tri dans vos sources d’angoisse de parent et permettre à votre enfant de devenir autonome dans la sérénité.
Être dans l'action
En vous concentrant sur la façon dont vous pouvez aider votre enfant maintenant, vous apaisez vos craintes concernant l’avenir.
Avoir anticipé et être passé à l’action, c’est aussi éviter de se retrouver au pied du mur du jour au lendemain et demander à l’enfant d’être autonome alors qu’il n’est pas prêt. C’est brutal ! Il est important d’anticiper et d’avancer pas à pas.
Vous lisez des livres sur la parentalité, des articles (comme maintenant), vous regardez des vidéos ? Super ! Lisez un article, un chapitre ou regardez une vidéo et appliquez les méthodes pour voir ce que ça donne vraiment pour vous.
Faites à votre façon mais surtout, ne restez pas coincé dans la théorie, pratiquez !
Agir à son échelle, sur ce que l’on peut contrôler et anticiper…
Exemple extrait de ma propre vie : ma fille de 11 ans va devoir se rendre seule de son collège à sa salle de sport. Je peux réaliser le trajet une ou plusieurs fois avec lui avant de le laisser gérer seul, lui demander de me contacter à son arrivée (avec son téléphone, celui du professeur de sport), m’assurer de la présence de lampadaires pour les soirs d’hiver, etc.
Je ne vous garantis pas une absence d’inquiétude, au contraire ! Les premières fois seront sans doute source de stress mais ensuite, vous aurez une plus grande confiance en votre enfant et la conviction qu’il est de plus en plus débrouillard.
Pratiquer la Parentalité Juste et la CNV
Dans son livre « Le petit guide des parents hypersensibles », Valentine Magnée parle de Parentalité Juste.
C’est ce qu’est pour moi ce que l’on appelle actuellement la parentalité bienveillante (qui est très controversée). L’équilibre entre fermeté et bienveillance. C’est ne pas éduquer par la peur mais ne pas se sacrifier soi-même pour son enfant.
La Parentalité Juste consiste à trouver l’équilibre entre les besoins de l’enfant et ceux du parent. Et besoin n’est pas désir !
Je vous invite donc à vous entraîner à exprimer vos besoins, comme le préconise la Communication Non Violente (ou CNV).
En tant que parent, nous pouvons dire tout simplement “Quand je te vois faire ça, je ressens de la peur. J’ai besoin de savoir que tu es prudent, que tu es en sécurité.”
Le travail sur soi pour accepter l'inquiétude
Je ne connais pas un seul parent qui ne s’inquiète jamais pour son enfant. Accepter cette émotion c’est aussi montrer l’exemple à son enfant : je me sens inquièt.e mais ça ne m’arrête pas !
Comme toute sortie de zone de confort, c’est inconfortable !
L’astuce est donc d’accueillir l’émotion (l’inquiétude) en s’appliquant la Communication Non Violente (CNV) à soi-même :
- J’écoute mon corps, ma voie intérieure, je mets des mots : quand je pense à mon enfant seul chez moi, je ressens de l’inquiétude, j’ai la gorge nouée, le ventre tendu, je respire mal.
- Puis j’exprime mon besoin, qu’est-ce qui se cache derrière cette émotion ?
L’idée n’est pas d’éliminer l’émotion mais de la laisser aller. Elle partira d’elle-même quand le message sera bien passé. Si elle reste et qu’elle prend de la place, c’est qu’il y a peut-être encore des choses à mettre en place.
Selon Valentine Magnée, auteure du livre Le petit guide des parents hypersensibles, voilà le pilier numéro 1 de la Parentalité Juste : l’introspection et le travail sur soi !
Se responsabiliser face à ses émotions aura forcément un impact sur sa famille.
Qu’est-ce qui est juste dans mon inquiétude ? Comment agir ? Qu’est-ce qui je ne dois pas faire porter à mon enfant ?
Accepter ses émotions c’est aussi s’accepter soi et ne pas contaminer les autres.
Parent inquiet : s’occuper de soi
En tant que parent, prendre du temps pour soi est un acte altruiste et nécessaire.
Vous connaissez tous la fameuse crise du moment du repas du soir, quand il faut cuisiner, gérer les devoirs, ranger, préparer les affaires du lendemain, écouter 3 personnes qui parlent en même temps.
Le capital de patience d’un parent n’est pas illimité…
Quelle solution ? S’occuper de soi en amont si possible, prendre rdv avec soi-même et responsabiliser chaque membre de la famille.
Je me sens sur les nerfs, j’ai besoin d’un temps pour moi. Je vous laisse gérer vos tâches ménagères, vos devoirs et si vous avez besoin d’aide, je serai disponible dans 30 minutes.
Faire confiance à son enfant
Quelle belle preuve d’amour !
Les enfants ayant un TDAH par exemple ont un grand besoin d’être responsabilisés pour grandir.
Je vous invite à faire confiance aux décisions de votre enfant ! Pour cela, allez-y un pas après l’autre en lui proposant d’abord un choix entre deux options, puis augmentez les possibilités.
Le challenge et la responsabilisation font grandir l’enfant, sa confiance en lui et son estime de lui-même. Enfants responsables = parents moins inquiets !
Faire le plus petit pas possible
La méthode des petits pas, ça marche pour tout !
Quand on parle d’autonomie, il n’est pas souhaitable de brûler les étapes alors demandez-vous : quel est le plus petit pas que je puisse faire pour que mon enfant devienne un peu plus autonome ? Et que mon inquiétude ne soit pas tellement grande qu’elle serait contre-productive ?
Quelques exemples : aller faire une marche 10 minutes pendant que mon enfant reste seul à la maison ? Ou garde son petit frère ou sa petite sœur ? Le déposer 10 mètres avant la grille de l’école ou au coin de la rue ? Lui confier une tâche ménagère ? Lui demander de préparer l’entrée lors d’un prochain repas en famille ?
Ne mettez pas la barre trop haute, au risque de décourager votre enfant ou de vous inquiéter excessivement.
Quel est votre objectif ?
Définissez votre objectif et les étapes possibles. Elles doivent être atteignables et réalistes.
Priorisez !
Passez à l’action. Même si l’action est petite et vous parait insignifiante, rappelez-vous que le plus dur c’est souvent de se lancer.
N’oubliez pas de fêter chaque petite victoire qui vous fait avancer dans la bonne direction.
Protéger sans étouffer
Il est impossible d’éviter à nos enfants toute souffrance et tout échec. Ce n’est pas souhaitable en réalité !
Notre enfant va être confronté à l’échec, à la douleur, au rejet.
Il nous faut bien sûr rester présent pour lui éviter les abus comme le harcèlement, la violence.
Tout en respectant ses besoins : explorer, tester, apprendre, échouer, oser, se connecter, prendre confiance, grandir, être connecté au moment présent, grandir…
Quand tenter de tout contrôler pour atténuer notre propre inquiétude entre en conflit avec les besoins réels de notre enfant, il est temps de changer de stratégie.
Vivre plutôt que survivre…
Discutez avec votre enfant de la prochaine étape vers plus d’autonomie, quelle sera la prochaine marche ? Quelle est sa demande ? Comment pouvez-vous gérer la situation sans qu’il se sente étouffer ?
Donner à son enfant le contrôle de sa vie
Communiquez, c’est la base de tout ! Je vous invite à établir une communication non violente et ouverte avec votre enfant. Montrez-vous honnête avec votre enfant, vous avez le droit de partager vos inquiétudes si elle sont raisonnées.
Attention de ne pas transmettre VOS peurs irrationnelles ou catastrophistes à votre enfant.
Informez-le afin qu’il ait les outils pour réagir en cas de danger ou de difficulté : afficher les numéros d’urgences sur le frigo, confiez-lui un petit téléphone pour ses trajets (à l’ancienne, ça marche très bien aussi), apprenez-lui à demander de l’aide, etc.
Donnez-lui le contrôle de sa vie !
Dans la mesure du raisonnable bien entendu, selon sa maturité, sans que sa sécurité ne soit en danger.
Vous pouvez également proposer à votre enfant des rituels de communication pour être autonome dans l’accueil de ses émotions :
- Météo des émotions
- Jeu du monstre des couleurs/émotions
- Lecture sur les émotions
- Cartes des émotions
- Art (peinture, danse, dessin, composition, musique)
- Yoga ; Yoga pour enfant, 15 postures anti-stress à imprimer PDF OFFERT
- Etc.
Le savoir c’est le pouvoir !
Comme nous l’avons dit juste au dessus, pour plus de sérénité, je vous invite à équiper votre enfant de compétences et d’outils dont il aura besoin toute sa vie pour prendre des décisions éclairées et gérer les risques.
Imaginez ensemble quelles situations pourraient se produire dans quels cas et comment réagir.
Savoir votre enfant capable de faire face à des dangers (physiques ou émotionnels) vous retirera un sacré poids et vous vous sentirez moins inquiets au quotidien ! Et votre enfant aussi…
Mettre des ressources à disposition
Pour que votre enfant acquière de l’autonomie et que vous vous sentiez moins inquiet pour lui, il va devoir aller chercher lui-même des ressources et informations : tutos, livres, mode d’emploi, numéros à contacter.
Mettez en place des étapes progressives pour que l’objectif ne soit pas trop difficile à atteindre.
Exemple : votre enfant doit préparer sa valise pour partir chez ses grands-parents.
1re fois : Aujourd’hui, on va préparer ensemble ta valise. Pour t’aider, je t’ai préparé une liste à cocher des affaires à préparer.
2e fois : Tu restes 7 jours, à toi de compléter la liste pour chaque catégorie d’affaires.
La prochaine étape sera de préparer seul la valise avec un contrôle de votre part jusqu’à ce qu’un jour il soit complétement autonome.
Apprendre à connaitre ses forces, ses talents
Pour être un adulte aligné, bien dans ses baskets et qui contribue au monde de demain, il est possible de commencer à apprendre à se connaitre soi-même dès l’enfance.
Et pour ça, en tant que parent, vous avez un rôle à jouer, celui de donner à votre enfant l’occasion de contribuer et de faire des expériences.
Votre enfant est hypersensible ? Pourquoi ne pas transformer ce « fardeau » (avec de grands guillemets) en force et lui permettre d’aider les autres, d’être bénévole, de donner de son temps, de créer quelque chose.
Votre enfant a un TDAH ? Il peut donner un peu de son énergie à une cause !
Si vous savez que votre enfant se connaît, a confiance en lui et en ses capacités, qu’il est persuadé qu’il peut tout apprendre et faire grandir son intelligence, alors votre inquiétude de parent sera bien moindre. Et votre confiance en lui se développera !
Apprendre à s’adapter
Grandir en ayant conscience que la vie est imprévisible est un vrai cadeau.
Demander de l’aide, découper un objectif en petites étapes, visualiser, utiliser ses forces, etc., sont des stratégies d’adaptation que vous pouvez transmettre à votre enfant.
N’est-il pas moins inquiétant de savoir que son enfant a en lui de grandes capacités d’adaptation et des ressources que de mettre son énergie à lui éviter de vivre des échecs ou des changements ?
Apprendre à s’auto-encourager
L’auto-motivation peut s’apprendre dès l’enfance en cultivant l’état d’esprit de croissance ou Growth Mindset.
Il est possible de transformer cette pensée limitante « Je suis nul en maths » en une pensée soutenante qui pousse à agir : « Je ne sais pas encore le faire mais si c’est important pour moi et que je m’entraine alors j’en serai capable un jour».
Avec cette mentalité, l’enfant prendra du plaisir à relever les défis et deviendra plus autonome. Et le parent plus zen !
Activités à retrouver dans l’article Confiance en soi pour enfant : mon cahier d’activités Grandir Zen, 6-11 ans – Format numérique (PDF)
Instaurer des routines
Les routines ancrées apaisent toute la famille.
L’autonomie de l’enfant passe par des habitudes qui instaurent un cadre et le sécurisent.
Que ce soit pour le travail scolaire, l’alimentation, les tâches ménagères, etc., ces habitudes seront inscrites dans la vie quotidienne de votre enfant.
Un emploi du temps pas trop structuré
Les enfants aussi ont besoin d’être responsables de leur temps.
Je vous invite donc à leur laisser des plages de temps libres et non structurées afin qu’ils prennent la responsabilité de leur planning, qu’ils s’ennuient, créent, se découvrent des passions, des forces.
Quand ils grandiront et se demanderaient pour quoi ils sont fait, quelle est leur mission de vie, ils se rappelleront de ces activités qu’ils avaient spontanément envie de faire et vous remercieront !
Quelle enfant étais-je ? Qu’est-ce que j’aimerais faire spontanément ?
On ne peut répondre à ces questions que si l’on a vécu des expériences et du temps seul avec soi.
Poser des questions
Encouragez votre enfant à poser des questions, à comprendre tous les aspects de ce qui lui demandé.
Pour être plus autonome, il est important de cultiver et satisfaire sa curiosité !
Rassurez-le sur l’absence de jugement de votre part.
L'influence du genre
Voilà une question très sensible mais qu’il me semble utile d’aborder rapidement.
Posez-vous simplement la question : est-ce que j’agis différemment parce que mon enfant est une fille ? Un garçon ?
Si oui, est-ce que ça limite l’autonomie de mon enfant ? Qu’est-ce que je peux changer ?
Faire AVEC plutôt que faire POUR
Arrêtez-vous deux minutes, respirez et demandez-vous : est-ce que je me positionne comme un guide pour mon enfant ? Est-ce que je l’accompagne dans le développement de son autonomie ou est-ce que je fais les choses à sa place ?
Pour aller plus vite, pour protéger sa santé mentale, pour avancer, il est souvent plus simple de faire les choses soi-même. C’est humain et personne ne peut vous juger pour ça. Nous le faisons tous il me semble.
Accompagner et apprendre à l’enfant demande plus de temps et d’énergie que le faire soi-même. Mais c’est un investissement ! C’est coûteux en temps et en énergie, certes, mais ça en vaut la peine !
Exemple :
Allez viens, aujourd’hui, je te montre comment préparer ton goûter.
Au début, c’est plus long. Quand l’enfant est autonome, quel gain de temps et de charge mentale !
La puissance de la répétition
Savoir échouer, c’est s’entrainer à réussir !
Pratiquer sans chercher à éviter l’échec est la meilleure chance d’atteindre le succès. La pratique permet donc d’apprendre à faire seul.
Car qu’est-ce qui fait vraiment grandir ?
- L’expérience
- La répétition
- L’application
- Un entourage qui nous challenge.
Le vrai potentiel de notre enfant nous est inconnu et ne se révèlera qu’en faisant des expériences.
Je vous invite à mettre en place l’environnement qui incitera votre enfant à s’entrainer jusqu’à réussir.
Imaginez vous dire “Chouette, je suis nul en saut en hauteur, j’ai donc une grande marge de progression ! Je vais kiffer”
Je peux vous présenter des personnes qui pensent comme ça, promis !
Le Growth Mindset : travailler son état d’esprit de croissance
Ce point est valable autant pour les parents que pour les enfants.
Travailler son état d’esprit de croissance, c’est se dire que chacun peut apprendre et évoluer tout au long de sa vie. L’intelligence grandit, l’autonomie est une question d’habitude et de petits pas.
Un enfant peut apprendre à faire seul, à être autonome dès le plus jeune âge.
Un parent peut apprendre à vivre avec ses inquiétudes, personne ne peut vous définir ainsi “Lui, c’est le papa poule”, “Elle, c’est la maman toujours inquiète et qui en fait trop”. Non !
Un parent peut apprendre à faire confiance, à donner des clés à son enfant et à accueillir ses inquiétudes.
Pour en savoir plus : Growth Mindset de nos enfants : 15 outils pour le cultiver
Se créer une communauté de parents
Tisser des liens avec des familles qui ont des préoccupations similaires peut vous aider à vous sentir soutenu.
De plus, chacun peut veiller les uns sur les autres et ça c’est précieux.
Alors, entrez dans le cercle vertueux !
Oui, apprendre à apprivoiser ses inquiétudes tout en accompagnant son enfant vers l’autonomie est un cercle vertueux.
J’ose, je persévère, je réussis, mes pensées deviennent positives, je passe plus à l’action, j’ose plus, ma confiance augmente, je suis capable…
Je vous propose maintenant de faire un premier pas pour entrer dans ce cercle vertueux et y inviter votre enfant.
Alors, quel sera votre prochain petit pas vers l’autonomie et la sérénité ?