La pensée positive, c’est quoi exactement en fait ? Suis-je moi-même une personne positive ?
Mon esprit est-il irrigué en permanence d’une substance rayonnante, licornesque et pailletée ? La réponse est non !
Je ne peux pas sourire tout le temps.
Je vous livre mes états d’âme et tout ce que j’ai découvert au fil de mes lectures, de mes apprentissages et de mes observations du Monde “qui nous entoure” ou plutôt, dans lequel sommes baignés et qui nous noie parfois.

La pensée positive dans ma vie de maman
Je suis cyclique
Je ne dis pas non plus que tout le monde se sent comme moi, il s’agit de moi, de mon monde.
La pensée positive n’est pas sur commande !
En tant que mère, je suis parfois très patiente et mes limites sont trèèèès lointaines. D’autres fois, je n’ai pas ma force, pas l’envie, pas l’énergie alors un petit désaccord et paf, tout éclate en moi.
Alors, qu’est-ce qui me fait passer d’un état à un autre ? Qu’est-ce qui fait de moi une maman ou une femme épuisée ?
Une nuit courte, la réaction de mon corps à mes hormones, un épuisement mental, un problème que je ne parviens pas à résoudre. La liste est quasiment infinie !
Au contraire, une bonne nuit réparatrice, une attention, un massage, un moment ressourçant, une belle méditation, une séance de sport endorphinogène (ça existe ?) font de moi une maman Gandhi en puissance.
Et puis parfois, mes états d’âme ne s’expliquent pas. Je n’ai aucun argument pour comprendre mon état émotionnel, rien, nada.
Ne me dites pas que je ne suis pas la seule, je ne vous croirai pas ahah !
La pensée positive, et dans le travail alors ?
En tant que blogueuse/copywriter/slasheuse/multipotentielle qui a toujours 1000 projets en tête, je suis aussi cyclique.
Vous me verrez parfois publier 15 stories Instagram fun et feelgood parce que c’est ce que je ressens. La pensée positive m’envahit, la vie est belle.
Et vous comprendrez parfois via mes silences que j’ai besoin de calme et de repos.
Parce que tout ça, c’est avant tout une question de besoins. C’est ce que j’ai compris lors de ma formation sur la Communication Bienveillante, inspirée de la Communication Non Violente ou CNV.
Tout part de nos BESOINS. Et nous en avons beaucoup : calme, sécurité, liberté, aventure, paix, amour, solitude, etc.
Et ces besoins évoluent, ce qui complique l’équation mais, hey, c’est bien ça la vie non. La vie est tout sauf monotone.
La mienne ne l’est pas en tout cas ! Métro-boulot-dodo ne sont pas faits pour moi. Je le sais parce que j’ai appris à me connaitre.
Ma valeur number 1, c’est la liberté ! Toute ma vie tourne autour de cette valeur. Le “travail” ne fait pas exception. Et chez moi, point de passion = point de travail !
Du coup, les pensées positives et négatives jouent aux montagnes russes. Mais l’important c’est que depuis que j’ai éteint ma TV (attention, je ne juge pas les personnes qui en ont besoin) et commencé à lire des livres de Développement personnel, depuis que j’apprends à me connaître et à m’écouter, le chemin est plus beau, l’herbe plus verte et mes graines de pensées positives poussent.
Mes projets professionnels suivent ce même chemin et je garde la foi, c’est ce qui me permet de me sentir bien.
Pensée positive : est-ce éviter la pensée négative ?
Cultiver ses pensées positives ne signifie pas bannir ses pensées négatives de manière obsessionnelle mais plutôt semer des graines et les arroser pour qu’elles prennent plus de place.
« Je ne devrais pas ressentir cela »
Cette phrase ne fait pas partie du cheminement vers la pensée positive.
La pensée positive selon moi, et ce n’est que mon avis après tout, ce n’est pas essayer de ne pas penser comme ci ou comme ça.
Ce n’est pas s’empêcher de ressentir ci ou ça.
Pour moi, ce n’est pas essayer de contrôler ses pensées.
C’est arroser des graines qui poussent, se transforment en jolies fleurs lumineuses mais qui n’élimineront pas les mauvaises herbes.
Le but pour moi est de “switcher” plus rapidement d’une pensée à une autre, de la noirceur à la lumière.
C’est tout le but du Développement Personnel et c’est un travail de longue haleine. Bien moindre si l’on a eu la chance d’avoir des parents qui ont pu transmettre cet état d’esprit, ce Mindset positif.
Des parents qui parviennent à accompagner leurs enfants vers une confiance en eux. Qui sèment des graines et offrent l’opportunité, le cadre nécessaire pour que leurs enfants puissent arroser eux-mêmes ces graines.
Qui instaurent un environnement sain et serein, qui parlent à leurs enfants simplement et sans tabou.
La pensée positive n'est pas une pensée magique
La pensée positive et la loi de l’attraction ne se suffisent pas à elles-mêmes à mon sens. J’y crois, oui, mais ça se travaille.
Poser des objectifs, mettre en place des actions, garder son esprit critique sont essentiels sur les chemins de nos vies.
La pensée positive n’est pas là pour tuer la pensée négative.
Parce que derrière chaque émotion négative se cache un besoin.
C’est comme la douleur physique, elle est là pour nous alerter d’un souci. Elle nous dit : Hey ho, fais quelque chose, agis sinon ça va empirer ! Écoute-toi, soigne-toi, repose-toi.
Sans elle, nous serions sans doute en mille morceaux puisque nous serions incapables d’être prudents.
Nous avons besoin d’être à l’écoute de notre corps et de notre esprit. D’accepter nos émotions et de lâcher-prise, tout en continuant à arroser nos pensées positives.
Il y aura encore des tempêtes, de la joie, de la honte.
Mais il y tant de choses à faire pour se sentir à sa place : définir ses valeurs, les cultiver, entraîner son “muscle” de prise de décision, lire, apprendre, s’écouter, pratiquer les différentes lois de la vie (attraction, concentration, etc.).
Et la bonne nouvelle, c’est que plus on commence tôt, plus on profitera longtemps dans sa vie !
Être ou ne pas être positive, telle est la question
Eh bien oui, je me considère comme une personne positive !
Je garde la foi en moi et en mon avenir.
J’ai investi beaucoup de temps, d’énergie et même d’argent en moi. J’ai lu, j’ai appris, je me suis payée des formations, je suis allée à des conférences, j’ai appris à réfléchir ou plutôt, à laisser la place nécessaire dans ma vie à mes pensées.
J’ai arrêté de les noyer sous une tonne d’informations négatives : TV, journaux, réseaux sociaux. J’ai choisi mes sources d’informations.
Je sais que je retomberai toujours sur mes pattes quoiqu’il m’arrive. Je sais que l’univers ne m’enverra pas d’obstacle que je ne pourrai surmonter.
Même si ça ne va pas, que je pleure toutes les larmes de mon corps, que je me demande ce que je fais sur cette Terre, quel avenir on va laisser à nos enfants.
Même si je me sens une mère médiocre et que j’ai l’impression d’échouer dans tout, je me dis toujours que demain sera un autre jour. J’ai la chance d’avoir cette foi inébranlable.
Cette foi qui m’empêche d’avoir peur.
Cette foi qui me permet de sortir de ma zone de confort. Parce que je sais que quitter son confort, c’est inconfortable (logique mais il faut s’y préparer). Et je suis prévenue !
Je passe donc la tempête, parfois avec pertes et fracas, mais toujours avec cette “pensée positive” tapie au fond de moi, prête à resurgir dès que je lui aurai laissé le champ libre.