J’ai très récemment passé 2 jours en formation sur la Communication Bienveillante d’Erwins Tielemans, basée sur la Communication Non Violente ou CNV.
Étant un outil qu’il est possible d’appliquer au quotidien avec ses enfants et sa famille, il me semble intéressant d’écrire un article sur le sujet. J’aimerais vous transmettre les principes, les bases, mais également la mise en pratique concrète de la Communication Bienveillante.
Sommaire de l'article Grandir Zen
La Communication Bienveillante : qu’est-ce que c’est ?
Le principe de la Communication Bienveillante d’Erwin Tielemans en 2 mots
La Communication Bienveillante (ou CB) est un concept basé sur la Communication Non Violente ou CNV de Marshall Rosenberg.
Ses buts :
- Parvenir à une communication complète qui mobilise notre énergie vitale
- Gérer des conflits d’une façon durable
- Avoir une communication fluide, efficace et sans jugement.
La méthode utilisée pendant la formation est une pédagogie ludique et basée sur l’expérimentation, qui implique activement les participants.
La Communication Bienveillante dès l’enfance, quel intérêt ?
Y avoir accès dès l’enfance est un cadeau du ciel ! Une fois les bases acquises, les enfants eux-mêmes peuvent s’en servir comme outil pour exprimer leurs émotions et leurs besoins, que ce soit avec leurs camarades, enseignants, leurs parents ou même des inconnus.
La Communication Bienveillante s’applique d’abord envers soi-même ! Nous n’avons malheureusement pas toujours appris à nous aimer, à réfléchir à nos sentiments et à nos besoins. Adultes, nous nous retrouvons à vivre une vie « qui ne nous correspond pas », qui n’est pas alignée avec nos valeurs et nos besoins : la liberté, le respect de toute vie, l’équité, etc.
Apprendre la Communication Bienveillante dès l’enfance, c’est se construire une vie en accord avec ses propres besoins.
Mon ressenti global sur la formation
Avant de rentrer dans le vif du sujet et le déroulement de la formation, je souhaite vous transmettre mon ressenti 4 jours après la fin de la formation. Il très positif ! Sur le moment, j’ai vécu un véritable chamboulement, une remise en question assez profonde alors même que j’ai découvert la parentalité positive il y a 7 ans.
J’avais lu le livre de Faber et Mazlish et je connaissais déjà la méthode de résolution de conflits, un peu différente de celle de la Communication Bienveillante. Mais au-delà des différences d’approche, le lire et le vivre sont deux choses bien distinctes !
Peut-être qu’à la fin de la lecture de mon article, vous serez très motivé.e pour démarrer immédiatement. Je voudrais juste vous confier un détail qui a son importance : 1 heure de pratique est plus formatrice qu’une semaine de lecture !
Je me rends compte qu’il fallait que j’en passe par cette formation, à l’origine destinée au personnel de l’éducation, pour enfin commencer à l’appliquer dans mon quotidien de manière concrète. Et c’est le but de la Communication Bienveillante !
Je vais tenter par mon article de vous fournir un maximum d’outils et un minimum de théorie.
Je vais éviter de vous dévoiler l’intégralité de ce qui m’a été transmis pendant ces deux jours. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous encourage à trouver une formation.
Alors, entrons dans le vif du sujet.
Communication Bienveillante : le déroulement de ma formation, place à l’action !
Jour 1 de la formation : un peu de théorie et beaucoup d’action…
Je fais connaissance avec la formatrice et les personnes avec qui je vais passer deux jours entiers autour d’un café et de viennoiseries. On se demande tous la même chose : à quelle sauce va-ton être mangé ?
Puis, on s’installe tous en demi-cercle et on nous propose de vivre un temps de reconnexion à soi. Je me concentre sur ma respiration et mes émotions, je me sens bien, sereine, quoiqu’un peu fatiguée après nuit assez courte.
Après ces quelques secondes avec moi-même, commencent des jeux d’une originalité bluffante, qui vont permettre aux participants d’apprendre à se connaître et ça va bien au-delà de ce qu’avais imagé ! J’ai été agréablement surprise par la profondeur des activités. J’ai appris à connaître mes camarades : métier, valeurs, expériences, passions. Par la suite, nous serons amenés à discuter pendant 3 minutes avec une autre personne, en binôme, ou même en groupe !
Les exercices nécessitant notre pleine concentration sont rythmés de façon régulière par des jeux dynamisants !
Ensuite, nous établissons et affichons la liste de nos attentes concernant ce week-end et les règles de « vie commune » de cette formation.
La Communication Bienveillante d’Erwin Tielemans : principe et explications
Erwin Tielemans était l’élève de Marshall Rosenberg, un célèbre psychologue américain, orateur et créateur de la Communication Non Violente, Nonviolent Communication ou CNV (marque déposée).
Il a notamment publié le célèbre livre Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) Broché – 17 septembre 2004
Erwin, son élève, a quant à lui développé sa propre méthode et l’a déposée sous le nom de Communication Bienveillante. Son apport est la mise en pratique pas-à-pas de cette communication. De plus, le terme Communication Bienveillante, tourné positivement, s’aligne davantage avec le message à transmettre.
Cette méthode s’applique aux enfants, à la vie de famille et sera parfaitement adaptée dans un cadre professionnel, que ce soit dans les entreprises ou les écoles. Elle est profitable à tous et à tous les âges.
Selon Marshall Rosenberf, l’être humain est naturellement bienveillant à la naissance. Il s’agit donc de réapprendre ce que nous sommes déjà capables de faire.
Mais alors, pourquoi prenons-nous plaisir à la violence ?
Parce qu’il y a un lien entre la violence et la façon de s’exprimer. Deux types de communication qui s’opposent :
La communication tête-pieds
Il s’agit d’une communication basée sur les jugements, les reproches et l’exigence. Ce que je pense, j’interprète et je juge va avoir pour conséquence immédiate de me pousser à l’action… J’agis et j’exige en conséquence !
Cette communication est vécue de façon violente contrairement à :
La Communication Bienveillante
Qui est divisée en quatre étapes et repose sur trois processus.
Je ne vais pas vous parler des processus dans le détail et encore une fois, je vous encourage à participer à la formation. Je vais vous parler les 4 étapes qui sont l’Observation, l’expression des Sentiments, l’expression des Besoins et enfin la Demande.
Pourquoi utiliser la Communication Bienveillante ?
Tout d’abord, pour éviter les jugements et les reproches à base de “tu” !
Et pour celui qui reçoit, la Communication Bienveillante évite le mal-être et la colère qui détourne la personne du message de son interlocuteur.
Prenons un exemple tout simple.
Je m’adresse à mon enfant en lui disant “Tu as encore laissé traîner tes affaires partout comme d’habitude, tu fais toujours ça, j’en ai marre de toi.”
Que va entendre mon enfant ?
Sans doute le reproche et le jugement. Des mots comme “toujours” ou “encore” sont très violents à entendre puisque cela peut signifier que chaque jour, chaque seconde de son existence, l’adulte pense cela de l’enfant. C’est ainsi qu’on finit par coller des « étiquettes » sur les enfants (et adultes !) et que l’enfant se retrouve coincé dans un rôle.
Et si maintenant, je lui dis : ” Ce matin, je me suis levé et j’ai trouvé ton pantalon par terre dans la salle de bains. Je me sens fatiguée et seule parce j’ai besoin d’aide pour les tâches ménagères et de repos pour me sentir bien. Est-ce que tu peux me comprendre ?”
Cette formule est différente et certainement reçue d’une façon différente. J’imagine qu’elle vous paraît longue et j’ai conscience qu’il y a un gros travail à réaliser au quotidien pour que cette communication vous paraisse fluide et naturelle.
Mais au bout du compte, si cette communication améliore la relation avec votre enfant et qu’au lieu de répéter 150 fois par jour les mêmes choses, il vous suffit d’exprimer vos sentiments et besoins, alors est-ce que ça vaut le coup ? Je réponds un grand ouiiiiiiiiiii.
Au fur et à mesure, la communication s’améliore et les moments qui nécessitent de faire appel à la formulation « OSBD » de la Communication Bienveillante vont se raréfier ou du moins diminuer.
Reprenons notre exemple…
Vous pouvez me rajouter la dernière lettre c’est-à-dire le D de demande, avec une question pratique comme “Est-ce que ce soir en rentrant de l’école, tu pourras ranger ton pantalon dans le placard ?”
Et voilà, l’affaire est dans le sac !
Convaincu.e ? Reprenons alors la méthode pas-à-pas.
La Communication Bienveillante en pratique : mode d’emploi des 4 étapes
Comment procéder concrètement pour communiquer de façon bienveillante ?
Vous pouvez procéder en 4 étapes :
Étape 1 : observation : je vois, j’entends
Il s’agit de décrire avec précision la scène comme le ferait une caméra ou un microphone. Cette image, cette métaphore est très importante car cette étape exclut tout jugement. C’est une étape 100 % factuelle.
Exemple :
« Tu avais laissé traîner toutes tes affaires sur la table » = jugement, cette formulation n’est donc pas correcte dans le cadre de la Communication Bienveillante
« Quand je suis rentrée de courses à 18H, ton sac et ton déjeuner étaient sur la table » = observation et description des faits, cette formulation est donc plus appropriée.
Étape 2 : je décris mes sentiments
Qu’est-ce que je ressens ? Dans la formation, nous avons vu qu’il existe plusieurs types de sentiments.
Les sentiments primaires sont ceux pour lesquels on prend la responsabilité de ce que l’on ressent (tristesse, solitude, etc.).
Attention !
Un sentiment tel que la colère cache bien souvent un autre sentiment plus profond comme la tristesse. Être en colère contre quelqu’un, être déçu de quelqu’un, etc. est un pseudo-sentiment. Il faut donc éviter de l’exprimer dans le cadre de la Communication Bienveillante.
Pour être certain qu’il s’agit d’un véritable sentiment, il suffit de se demander si nous en sommes le ou la seule responsable.
Exemple :
« Je me sens seule et fatiguée »
Étape 3 : j’exprime mes besoins
Derrière chaque sentiment et chaque action de notre vie se cache un besoin.
Je me lave parce que j’ai besoin de me nourrir
Je me lave parce que j’ai besoin d’hygiène
Je divorce parce que j’ai besoin de liberté
Je m’habille seul parce que j’ai besoin d’autonomie, etc.
À quoi servent nos besoins dans la vie ? Être heureux tout simplement et en bonne santé. La Communication Bienveillante est un outil incroyablement puissant qui nous permet tout d’abord de nous sentir bien avec nous-mêmes.
Exemple :
« Parce que j’ai besoin d’aide et de repos »
Étape 4 : je formule ma demande
Formuler une demande, c’est offrir la possibilité à l’autre de formuler une réponse positive mais également de répondre « non ». Si vous formulez une demande qui ne laisse d’autre choix que de dire oui, il s’agit en fait d’une exigence et l’on perd le caractère sincère de la démarche.
Être heureux ou avoir raison, il faut choisir !
« ON A LE CHOIX DANS NOTRE VIE ENTRE ÊTRE HEUREUX ET AVOIR RAISON ». – Marshall Rosenberg, voir ses œuvres
La demande peut être une action positive réaliste et concrète.
Exemple : « Peux-tu ranger ton sac et ton déjeuner maintenant stp ? »
Ou alors une demande de connexion.
Exemple : « Est-ce que tu m’as compris ? »
Pour résumer, les 4 étapes sont donc : OSBD
- Observation
- Sentiment
- Besoin
- Demande
Ce qui donne, avec cet exemple :
“Quand je suis rentrée de courses à 18H, ton sac et ton déjeuner étaient sur la table. Je me sens seule et fatiguée parce que j’ai besoin d’aide et de repos. Peux-tu ranger ton sac et ton déjeuner maintenant stp ? “
Comment débuter la Communication Bienveillante ?
Les petits pas
Alors l’instar de la méthode des Flyladies qui propose des petits pas et routines pour l’organisation de la maison et de la vie familiale, il s’agit dans un premier temps de faire un petit pas après l’autre et de recommencer sans cesse. Une goutte de pratique vaut mieux qu’un océan de théorie !
Comme je vous l’ai dit : nos actions, nos décisions, notre vie entière est dirigée par nos besoins.
Pour que ça marche vraiment au quotidien, il faut donc suivre ce mode d’emploi et pratiquer, pratiquer, pratiquer.
Et si on en revenait aux enfants ?
La compréhension des besoins de l’enfant
Le besoin est un concept totalement abstrait, c’est une valeur et il est parfois très difficile de mettre le doigt sur le besoin précis qui nous se cache derrière nos actions.
Je l’ai vraiment vécu durant ces 2 jours. Moi qui avais déjà réalisé des exercices pour apprendre à connaître et hiérarchiser mes valeurs, j’ai réalisé à quel point les besoins qui nous animent sont nombreux et combien il est important de travailler sur la reconnaissance de ces besoins.
Le besoin d’hygiène
Le besoin de sécurité
De confiance, de ponctualité, de liberté, de défi, d’aventure, de calme, de confort, etc.
Votre enfant a probablement des besoins différents des vôtres. Je ne suis pas spécialement sensible à la ponctualité, ce n’est donc pas un besoin important pour moi, mais certaines personnes ont un fort besoin de respect de l’horaire. Deux situations identiques seront donc vécues différemment d’une personne à l’autre.
Comment combler nos besoins ?
Nous mettons en place des stratégies pour combler totalement ou partiellement ces besoins.
Un exemple :
J’ai un besoin de repos.
Je vais alors pouvoir adopter différentes stratégies. La stratégie optimale serait par exemple de faire une sieste, mais si je n’en ai pas la possibilité, je vais choisir la stratégie qui va me permettre de combler mon besoin de repos à savoir lire, me balader, rêvasser, etc. Ce sont des actions concrètes.
Donc je résume :
Besoin = abstrait
Stratégie = actions concrètes pour combler ces besoins
Pour nos enfants, il s’agit bien évidemment de faire de même !
Imaginons qu’Arthur ai faim. Bien sûr, idéalement, il va vouloir manger un gâteau, mais à défaut de cela et l’heure du repas approchant, il va manger un fruit afin de combler son besoin de manger (dans un Monde idéal^^).
Attention aux dérivatifs
Il existe malheureusement des dérivatifs qui trompent notre impression de combler nos besoins.
Un exemple concret :
Mon besoin = repos, détente
Dérivatif = fumer/consommer du sucre, du chocolat
Résultat = j’ai l’impression d’être détendue sans avoir pris un vrai moment pour moi !
C’est dans cette catégorie que nous retrouvons les addictions. Notre besoin n’est pas vraiment comblé !
Exercices pratiques
Vous pouvez commencer à réaliser un petit exercice avec vos enfants en énumérant leurs besoins et en essayant de les hiérarchiser.
Photo
Le jeu de cartes des sentiments et besoins de la Communication Bienveillante propose pour cela quelques exercices dont un qui permet de classer les besoins des moins importants, aux plus importants et des plus faciles aux plus difficiles à combler selon les personnes bien évidemment.
C’est un jeu très instructif et amusant qui nécessite que l’enfant ait, je pense, environ 6 ans, selon l’âge, le vocabulaire et la sensibilité. Nous avons tous les mêmes besoins, mais ce qui varie c’est la facilité ou la difficulté que nous ressentons à combler ces besoins et l’importance que nous leur accordons.
Reprenons le cours de la formation.
C’est la pause, oufffff
Les besoins des ados et l’écoute active
Après la pause du midi, nous avons abordé les besoins des adolescents et avons même réussi à créer une chanson sur l’expression de ces besoins. C’est un exercice ludique à réaliser, une véritable sortie de zone de confort, mais je peux vous assurer qu’il va rester gravé dans ma mémoire 😊
Parlons de l’écoute active et bienveillante, qui a été abordée au moment du chapitre « adolescence ».
Nous avons souvent tendance à apporter des solutions sur un plateau plutôt que d’offrir une écoute active et bienveillante. L’écoute active et un exercice bien plus compliqué que ce que j’avais imaginé ou testé auparavant. Une véritable écoute comporte de nombreux critères en réalité !
Nous avons également parlé du fameux QE (quotient émotionnel) ou de l’intelligence émotionnelle, concept qui m’était déjà familier suite à la lecture de certains livres d’Isabelle Filliozat.
Je n’irai pas plus loin dans ce concept fort intéressant 😊
La première journée de formation se termine !
Jour 2 : La Communication Bienveillante en action !
La météo intérieure
Tout d’abord, nous commençons notre journée en parlant météo. On parle de la pluie et du beau temps… en nous ! C’est un exercice que ma fille de 7 ans adore, puisqu’elle le pratiquait déjà en CP : la météo intérieure ou la météo de nos émotions.
Il s’agit d’exprimer la façon dont on se sent à un instant précis, en utilisant le langage imagé de la météo : soleil, nuages, pluie, tempête, brouillard, etc.
L’écoute active comme outil de Communication Bienveillante
Puis, nous entamons notre travail sur l’écoute active. Une bonne écoute, ça se travaille (je le redis, oui) !
Les éléments nécessaires à une bonne écoute sont posturaux, verbaux, environnementaux, etc.
Je peux vous dire que j’ai réalisé un exercice particulièrement déstabilisant avec une de mes camarades qui avait pour consigne de ne pas m’écouter. Son corps, son regard, tout son être devait m’envoyer des sites de désintérêt total. C’est là que toute l’importance d’une écoute attentive et active se révèle.
Se confier à une personne non disponible est un exercice particulièrement difficile et l’on comprend que dans la vie quotidienne, il est nécessaire que la personne en face ou à côté de soi, soit présente bien plus que juste physiquement. Mieux vaut reporter une conversation où demander l’attention de la personne plutôt que d’avoir une attention partielle, voire inexistante.
La Communication Bienveillante requiert un certain nombre de conditions qui sont même environnementales. Une situation de stress, des bruits ambiants, plusieurs personnes qui parlent en même temps, etc. altèrent souvent la qualité de la communication.
Appliquer la Communication Bienveillante avec des enfants
Vous pouvez réaliser l’exercice de l’écoute active en famille avec votre enfant, votre conjoint ou vos enfants entre eux.
Consigne :
Je te donne un thème, par exemple tes dernières vacances. Pendant 1 à 3 minutes, tu vas me parler et moi, je ne vais montrer aucun signe d’intérêt pour ce que tu me racontes.
Moment d’émotion, une bouffée de confiance en soi
Nous arrivons au terme de ces 2 jours de formation.
La formatrice nous confie à chacun un feutre et une assiette en carton appelée tarte, que l’on accroche sur le dos d’un de nos camarades pour qu’à la fin, chacun de nous en ai un dans le dos. Ce n’est pas un poisson d’avril !
Pendant environ 20 minutes, chacun d’entre nous écrit un mot sur cette tarte de façon libre. Après avoir fait le petit train et moultes contorsions pour inscrire mes sincères et bienveillantes pensées sur chacun de mes camarades, il est enfin l’heure de lire ce qui a été écrit « dans mon dos ».
Je vis alors un grand moment d’émotion.
La formatrice nous demande d’exprimer notre ressenti si on le souhaite. Quelles sont les émotions qui me traversent à l’instant ? Je me sens émue aux larmes et surprise. Surprise d’avoir laissé cette image de moi aux autres participants. L’image d’une personne positive avec des idées intéressantes. On me dit que je peux me lancer dans l’animation. Ou plutôt me relancer. Telle n’est pas mon ambition, mais je me sens gonflée de gratitude et de joie.
Je sais que cette petite bulle va bientôt se refermer, mais je vous avoue que j’y resterai encore quelques heures voire quelques jours.
Ma conclusion, mon ressenti
C’est une formation riche en émotions et il est donc difficile d’en sortir totalement indemne. Mon propos n’est ni positif ni négatif sur le moment, mais très très positif avec le peu de recul que j’ai pour le moment.
Oui, c’est un chamboulement, mais le genre de chamboulement qui est nécessaire à la construction d’une vie meilleure. Depuis que je pratique le développement personnel, j’ai connu beaucoup de remises en question et j’ai constaté qu’à l’image de l’effet rebond produit par l’ostéopathie ou de nombreuses médecines alternatives, je vis un moment « chamboulant » qui précède toujours un bond en avant absolument fabuleux ! J’ai donc hâte de le vivre et je fais confiance à l’univers pour mettre sur mon chemin les signes qui seront nécessaires à cette progression.
La Communication Bienveillante est une expérience à vivre et à appliquer au quotidien pour qu’enfin les générations suivantes, nos enfants et les enfants de nos enfants aient une communication fluide, respectueuse des autres et sans jugement. Il s’agit de se créer de nouvelles habitudes et d’oublier d’anciens réflexes néfastes qui envahissent notre quotidien et gâchent notre bonheur.
Bonjour
Je voudrais savoir le prochain formation
s’il vous plaît,dans l’attente de votre réponse veuillez accepter mes sentiments sincères
Bonjour et merci d’avoir pris le temps de laisser un commentaire sur le blog.
Pour savoir quand aura lieu la prochaine formation, je vous invite à vous renseigner auprès de l’association française de communication bienveillante.
Prenez bien soin de vous 🙂
Anaïs