La bienveillance et l’empathie sont des forces présentes de façon innée chez nos enfants. Bien qu’elles ne s’apprennent pas, ce sont des super-pouvoirs qui se révèlent tout au long de notre vie et que nous pouvons cultiver : générosité, gentillesse, écoute attentive, compassion, empathie.
Les vacances et fêtes de fin d’année approchent et, pour ceux qui ont la chance d’en profiter, l’excitation se mêle à une tonne d’émotions qui mettent parfois notre cerveau, nos sens et notre corps à rude épreuve. La surstimulation est partout !
Mais alors, ne serait-ce justement pas la période idéale pour faire un peu d’introspection ? Pour apprendre à être bienveillant envers soi-même et envers les autres ?
La fin d’année nous plonge souvent dans une ambiance si singulière qu’il serait dommage de ne pas en profiter pour s’entraîner à la gratitude, l’empathie, l’altruisme, l’écoute, etc.
Dans mon article, je vous explique comment enseigner la bienveillance et l’empathie à vos enfants et comment profiter de la magie de Noël pour les aider à cultiver leurs forces.
Sommaire de l'article Grandir Zen
Être bienveillant envers soi-même
Pour faire preuve d’empathie et de bienveillance envers l’autre, il faut commencer par s’occuper de soi-même.
Nous pouvons apprendre à nos enfants à se connaître et respecter leurs propres besoins, leurs failles, accepter leurs limites, leurs échecs et leurs faiblesses (ou plutôt leurs forces les moins développées).
Je vous livre quelques outils et conseils pour apprendre à votre enfant à être bienveillant envers lui-même :
Vivre l’instant présent
Mais mieux vaut être 100 % présent avec son enfant pendant 5 minutes que présent physiquement dans la même pièce pendant une heure.
Pour vivre heureux, vivons l’instant !
Je sais, c’est facile à dire mais à vivre, quelle lutte avec nous-mêmes ! Alors si nous pouvons apprendre à nos enfants à cultiver ce qu’ils font déjà d’instinct, à savoir vivre l’instant présent, quel investissement pour leur avenir !
Comment faire ?
Ne rien faire^^, manger en pleine conscience, méditer, jouer, être dans le flow c’est-à-dire se plonger dans une activité pendant laquelle le temps nous échappe, vivre une passion, etc.
Savourer les petits bonheurs et les petites réussites
Grâce à mes 3 kifs du jour ou mes fiertés du jour, vous pouvez discuter en famille et vous apercevoir que même la pire des journées comporte tout de même des moments de joie et de fierté.
Etre bienveillant envers soi-même, c’est aussi se focaliser sur le positif.
Un temps pour soi
Trouver de l’énergie en faisant des activités qui nous plaisent et pour lesquelles nous sommes naturellement doués, voilà qui est source de joie et de fierté. On peut également lire, ne rien faire, démarrer un projet. Tout est possible si ce moment reste positif et loin de tout jugement envers soi-même !
Comment faire ?
Quelques idées dans mon article Miracle Morning routine d’enfant : les CHARMS
Faire des choix et profiter
Vous ne pourrez pas tout faire alors le mieux est encore de faire des choix en conscience et ensuite, de profiter.
Simplifiez-vous la vie et celle de votre enfant !
On a tendance à toujours tout compliquer mais n’oubliez pas que nous n’avons aucun pouvoir sur le temps. Les journées ne feront jamais plus que 24h alors faites de votre mieux et stop au perfectionnisme. Alors oui je sais, dans un monde idéal, nos enfants mangent bio et maison, ne regardent jamais d’écran, participent aux tâches ménagères, jouent beaucoup dehors même l’hiver et nous sommes des adultes patients, bienveillants, qui ne nous énervons jamais mais tout de même avec quelques défauts parce que la perfection n’existe pas. Eh bien, on s’en fout ! Reposez-vous, profitez, oubliez la pile de linge, simplifiez-vous la tâche concernant les cadeaux de Noël ou d’anniversaire, préférez offrir votre temps et stop à la culpabilité. Oui, je sais, ça sent le vécu !
Appliquez cette même philosophie à la vie de votre enfant qui a lui aussi besoin de temps morts.
Se concentrer sur ses forces, cultiver la bienveillance envers soi
Éviter de se concentrer sur ses « défauts » et se focaliser sur le top 3 de ses qualités par exemple est un bon moyen de développer la bienveillance envers soi-même.
Pour connaître vos forces les plus développées et celles que vous n’avez pas encore travaillées, je vous laisse découvrir ce test sur viacharacter.org. Je le fais une fois par an pour constater l’évolution de mes forces, de mes super-pouvoirs !
Votre enfant peut vous aider à trouver vos forces et vous les siennes.
Combler son réservoir affectif
Pour être bienveillant envers soi-même et envers les autres, il est important de veiller à remplir ce réservoir dès que possible.
Apprendre l’auto-encouragement
Apprendre à s’auto-encourager en sachant reconnaître ses succès, ses efforts et même ses échecs, est une façon d’être bienveillant envers soi-même.
Ne pas attendre la validation de l’autre, travailler pour soi, apprendre à être résilient face au stress et à l’échec, voilà ce que l’auto-encouragement nous enseigne.
Quelques outils que vous pouvez utiliser : les affirmations positives, le carnet de mes succès et réussites, la pensée positive, s’imaginer ce que quelqu’un d’autre nous dirait pour nous encourager, etc.
Pratiquer le zen
Méditer, respirer, faire du yoga en famille, pratiquer des massages, etc. : tout ce qui apaise et nous permet de nous concentrer sur nous-mêmes est bénéfique pour notre recherche de l’équilibre, du bonheur et de notre connaissance de soi.
De plus, nous montrons ainsi l’exemple à nos enfants qui, selon leur âge et leur réceptivité, voudront sans doute vous suivre ou vous imiter ! Que demander de plus ?
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Développer l’empathie, la bienveillance et l’altruisme
Décembre : mois de la fête ou de la déprime ?
Même si les fêtes de fin d’années sont synonymes de joie et de temps en famille pour beaucoup d’entre nous, Noël peut également être une période de solitude infinie.
De plus, le manque de luminosité, de contact avec la nature, de ballades, de chaleur et un emploi du temps chargé en font une période étrange qui nous pousse à rester chez nous, enfermés dans des bureaux, des magasins ou dans des classes surchauffées pour nos enfants.
Pour les personnes qui n’ont pas la chance d’avoir une famille, des amis ou pour toutes les personnes qui vivent dans la rue, nous pouvons agir et aider nos enfants à cultiver leur empathie, un de leurs super-pouvoirs !
Pour être heureux, il est important d’apprendre à donner et faire confiance à l’univers pour la suite 😉
Alors, comment aider l’autre et développer sa bienveillance et son empathie ?
S’investir dans une association pour cultiver son empathie
Il est parfois possible de s’inscrire dans une association avec son enfant. Ce site https://www.jeuneetbenevole.org/ propose des missions bénévoles aux enfants dès 8 ans. À partir de 6 ans, votre enfant peut également être Jeune ambassadeur de l’UNICEF.
Autre astuce : votre enfant peut reverser une partie de son argent de poche (5 ou 10% par exemple) à une association de son choix.
Plaisir d’offrir
Vous pouvez proposer à votre enfant de trier et donner ses anciens jouets à une association : les jeux neufs peuvent être donnés aux bus de Noël, les plus abîmés à une ressourcerie. Ou même à un ami qui en aura plus besoin.
Des cartes postales pour les personnes âgées, voilà ce que l’école propose à Julie chaque année et c’est une mission qui lui tient à cœur !
Le calendrier de l’avent inversé
Désencombrer sa maison en pratiquant le calendrier de l’avent inversé : un acte bienveillant et généreux. Chaque jour, déposez dans un sac ou dans une boîte un objet de votre maison. Vous constituez ainsi un merveilleux cadeau de noël pour une personne dans le besoin. Vous offrez ensuite tout simplement ce sac à une personne sans abris.
Je l’ai fait l’année dernière et je peux vous dire que c’est bien mieux que tous les cadeaux du monde. Et pas besoin d’attendre Noël, la générosité se pratique toute l’année.
Quelques idées pour remplir ce sac : une couverture, un kit de toilettes (rasoir, brosse à dents, dentifrice, etc.), un oreiller, une veste, une boîte de chocolats, des gâteaux, des échantillons de savon ou du savon, une carte postale, une lettre, etc. N’hésitez pas et faites-le en famille.
Vous connaissez d’autres initiatives bienveillantes, comme des associations pour les enfants hospitalisées, pour les personnes âgées ? N’hésitez pas à m’écrire et je les ajouterai à mon article.
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Pour enseigner la bienveillance et l’empathie aux enfants, rien de tel que l’exemple. Si vous êtes bienveillant envers vous-même, empathique et altruiste, il y a fort à parier pour que votre enfant suive la même voie.
Et maintenant, on parle de vous…
Avez-vous des astuces et outils pour être bienveillant envers les autres ou envers vous-même ? On en parle dans les commentaires.
Anaïs