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Parentalité positive

Temps d’échange en famille : guide complet et PDF à télécharger gratuitement

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Découvrez l’incontournable outil du Temps d’Échange en Famille (TEF), mis à jour en 2024, une version modernisée et structurée du traditionnel “Conseil de famille” avec le PDF imprimable à télécharger gratuitement.

Imaginez… chaque dimanche, les membres de votre famille se rassemblent pour aborder les thématiques essentielles de votre vie de famille : planification de la semaine à venir, menus, résolution de conflits, répartition des tâches ménagères, etc.

Le TEF débute par une ronde de compliments et se clôture par un engagement de chaque participant, des plus jeunes aux plus âgés.

Inspiré de l’ouvrage de référence “La Discipline Positive” de Jane Nelsen, ce livret de 11 pages téléchargeables et imprimables, comprenant des feuilles à plastifier et des cartes à découper, vous guidera pas à pas à travers chaque étape du Temps d’Échange en Famille.

Un membre de la famille, désigné comme secrétaire, aura la responsabilité de compléter ce livret au fil de votre séance, assurant ainsi une traçabilité des décisions prises.

Ne manquez pas l’opportunité de télécharger et d’imprimer ce cahier d’accompagnement pour votre prochain TEF. 

Temps d'échange en famille à télécharger, outil de discipline positive, mockup

Les bénéfices d'un TEF efficace

Les avantages d’un Temps d’Échange en Famille sont multiples :

  • Consolidation des liens familiaux grâce à des moments privilégiés partagés ensemble ;
  • Émergence d’une communication bienveillante et apaisée au sein du foyer ;
  • Stimulation de la créativité et de l’imagination pour résoudre les conflits et trouver des solutions adaptées ;
  • Amélioration du bien-être émotionnel par le biais de moments de connexion et de plaisir partagés ;
  • Instauration d’une sérénité au quotidien ;
  • Implication de chaque membre de la famille dans l’organisation et la prise de décision, renforçant ainsi leur sentiment de responsabilité ;
  • Encouragement à un engagement continu en affichant le livret ou votre carnet de TEF dans un lieu central de la maison (par exemple sur le réfrigérateur pour les menus ou les sujets du prochain TEF) et en organisant régulièrement des réunions familiales pour discuter des activités à venir.

Temps d'Echange en Famille : poser le cadre

Pour que votre Temps d’Échange en Famille (TEF) se déroule dans le respect des principes de la Discipline Positive, alliant fermeté et bienveillance, il est essentiel d’établir un cadre clair et des règles précises qui ne sont pas incompatibles avec l’amusement et le fun, au contraire !

Date, durée souhaitée, rôles de chacun, fonctionnement et objectifs sont autant d’éléments à définir pour un TEF réussi.

Certaines règles doivent être respectées et c’est d’ailleurs l’opportunité de s’entraîner à développer certaines habiletés sociales : écoute, respect et prise de parole à tour de rôle avec ou sans bâton de parole.

La bienveillance est également au cœur de ce moment privilégié où le jugement n’a pas sa place. Toutes les idées sont les bienvenues ! 

Il est essentiel d’aborder ce Temps d’Échange en Famille dans un état d’esprit calme et serein, éloigné de tout conflit et surtout pas “à chaud”.

En vous familiarisant avec les TEF et grâce au support-cahier Grandir Zen qui vous permettra de structurer les séances et de vous guider (outil imprimable bientôt disponible dans la boutique), la définition du cadre deviendra de plus en plus rapide et intuitive.

Etapes et contenu du temps d'échange en famille

Une fois le cadre établi, place au lancement du Temps d’Échange en Famille (TEF) !

Pour vous guider dans la structuration de la séance, nous avons conçu des cartes imprimables, découpables et plastifiables (page 3), représentant chacune une étape du TEF.

N’hésitez pas à personnaliser ces étapes en mettant des cartes de côté ou en les tirant au sort.

1. Introduction et répartition des rôles 

Désignez les personnes responsables de la présidence de la séance et de la rédaction des décisions prises (un président, un secrétaire). 

2. Bâton de parole

Choisissez un objet symbolique pour servir de bâton de parole, favorisant ainsi l’écoute et évitant les interruptions.

3. Tour de compliments ou remerciements 

Chaque membre exprime une pensée positive, un compliment ou un remerciement à l’égard des autres participants. Une étape essentielle pour renforcer le sentiment d’appartenance, valoriser l’autre et cultiver la bienveillance.

4. Ordre(s) du jour 

Abordez les points à traiter pendant la séance en vous référant aux sujets notés sur la page dédiée de votre livret ou carnet. Cette page sera complétée entre chaque TEF.

5. La recherche de solutions en famille 

Grandir Zen vous propose un processus en trois étapes :

– Brainstorming : chaque idée est entendue et a sa place

– Évaluation des solutions : triez, gardez ou éliminez les propositions qui font l’unanimité, réalistes et compatibles avec votre organisation familiale.

– Puis choix de la ou des solutions à expérimenter. Autorisez-vous à tester et ajuster.

Chaque solution doit être Reliée au problème, Respectueuse, Raisonnable et Aidante (les 3R et le A de la recherche de solutions). Retrouvez plus de détails sur la page 2.

Pour tout savoir sur la Discipline Positive, les lecteurs de cet article ont également lu :

Discipline positive : 20 conseils pour l’appliquer au quotidien

Temps d'échange en famille, carte mentale de ma vie d'enfant

6. Organisation de la semaine

Adaptez votre Temps d’Échange en Famille à vos besoins.

Ce qui est proposé dans cet article n’est qu’une suggestion, et vous êtes libre de créer un Temps d’Échange en Famille sur-mesure, adapté aux spécificités et aux besoins de votre famille.

Profitez de ce moment pour planifier votre semaine en tenant compte des besoins et des désirs de chacun. Prenez en considération les loisirs, les temps de repos, les impératifs et les routines, et notez les décisions prises.

En cas de conflits, référez-vous aux accords préalablement établis. Anticiper, décider et créer des routines permet de diminuer les luttes de pouvoirs et les conflits.

7. Organisez votre TPF : Temps Plaisir en Famille !

Consacrez une section pour noter les activités et moments privilégiés planifiés pour chaque membre de la famille.

Les parents ont également besoin de temps en couple, dans la mesure du possible. Profitez de ce moment pour en discuter et trouver des solutions adaptées.

Chaque enfant a aussi besoin de moments en tête à tête avec ses parents. Ces moments de qualité font partie des 5 langages de l’amour de Gary Chapman et contribuent à renforcer les liens familiaux.

Pour en savoir plus sur les langages de l’amour et le réservoir affectif : 5 défis pour être zen en famille au mois de décembre

8. Les responsabilités et tâches ménagères

“La liberté individuelle s’accompagne de responsabilités sociales.”

Pour vivre en harmonie, chaque membre de la famille peut imprimer un tableau contenant les tâches qui lui sont attribuées et l’afficher à l’endroit de son choix. Idéalement, plastifiez-le et remplissez-le avec un marqueur effaçable.

La responsabilisation permet d’impliquer chaque enfant dans la vie familiale, renforçant ainsi son sentiment d’appartenance et d’utilité.

La responsabilisation permet d’impliquer l’enfant dans la vie de famille et augmente son sentiment d’appartenance et d’utilité.

Autres idées que vous trouverez dans le livre de Jane Nelsen : La Discipline Positive : 

  • La roue des responsabilités
  • Le tableau interactif
  • Quelques cas particuliers : les jeunes enfants (moins de 4 ans) et les adolescents.

9. Planification des repas de la semaine

Comme le dit si bien le proverbe, “L’amour, ça se cuisine tous les jours.”

Profitez du rituel du Temps d’Échange en Famille pour planifier ensemble les menus de la semaine, en prenant en compte les préférences de chacun, le budget, les restes et les aliments de saison.

Élaborez ensuite une liste de courses adaptée, dans le but de partager les responsabilités et d’alléger la charge mentale.

L’essentiel est que chaque membre de la famille s’écoute et se respecte pendant ce moment de partage.

N’hésitez pas à imprimer et plastifier le document “Nos repas de la semaine” et à l’afficher sur le réfrigérateur une fois rempli, pour un accès facile et rapide aux informations (livret imprimable bientôt disponible dans la boutique).

Clôturer le TEF

Il est maintenant temps de conclure ce temps d’échange en famille en fixant ou en confirmant la date du prochain rendez-vous.

Optionnel : Le président ou la présidente peut inviter les membres de la famille à dater et signer ce document, renforçant ainsi l’engagement de chacun.

Il est essentiel de s’approprier ce temps d’échange et chaque famille aura sa propre version du TEF. N’hésitez pas à y ajouter des étapes supplémentaires, telles que :

  • Trouver votre devise familiale ;
  • Créer une page de “merci” ou de gratitude ;
  • Créer un tableau ou une boîte d’activités amusantes à faire en famille ;
  • Discuter des erreurs commises durant la semaine et de ce qu’elles nous ont appris, en tirant du positif.

La page “Notre prochain TEF” servira tout au long de la semaine suivante, entre deux rendez-vous : prenez le temps d’y noter les points que vous souhaitez aborder lors de la prochaine séance.

Assurez-vous de laisser ce cahier ou votre carnet personnel de TEF à disposition de toute la famille, par exemple sur la porte du réfrigérateur, sur un buffet ou une table.

Conclusion

Le Temps d’Échange en Famille est un outil précieux pour renforcer les liens familiaux, développer une communication bienveillante, stimuler la créativité et l’imagination pour résoudre les conflits et favoriser le bien-être émotionnel de chaque membre de la famille.

En planifiant et en organisant régulièrement ces réunions, vous contribuez à instaurer un quotidien serein et à impliquer chaque membre de la famille dans l’organisation et la prise de décision.

N’hésitez pas à personnaliser votre TEF en y ajoutant des étapes adaptées à vos besoins et à encourager un engagement continu en affichant le livret ou votre carnet de TEF dans un endroit central de la maison.

Dans un monde de plus en plus connecté et rapide, il est crucial de cultiver des moments de qualité en famille.  

Le livret imprimable “Temps d’échange en Famille”, mis à jour en 2024, offre une solution pratique et efficace pour renforcer les liens familiaux et créer des souvenirs mémorables ensemble.

Si vous avez déjà essayé le cahier TEF ou si vous avez des commentaires à partager concernant cet outil, n’hésitez pas à en discuter dans les commentaires.

Je suis impatiente d’échanger avec vous à ce sujet.

Anaïs

Télécharger au format PDF le cahier Temps d’échange en Famille, conseil de famille revisité.

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Parent : + de 20 outils pour apprivoiser l’inquiétude et favoriser l’autonomie de votre enfant

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“S’inquiéter, c’est comme attendre qu’il pleuve avec son parapluie ouvert”, François Lemay

J’avoue, comme tous les parents, je m’inquiète souvent pour mes filles. 

Nous voulons tous que nos enfants soient heureux, en bonne santé et en réussite scolaire.

Mais comment trouver le juste milieu entre l’inquiétude légitime et celle qui nous empêche de vivre sereinement en famille ? Entre protection et surprotection ? Comment laisser plus de liberté et d’autonomie à nos enfants tout en étant des parents sereins ?

Dans cet article, je vous propose plus de 20 outils et réflexions basées sur mon expérience personnelle pour apprendre à mieux vivre avec vos inquiétudes et offrir à votre enfant la chance d’être plus autonome.

Parent : + de 20 outils pour apprivoiser l'inquiétude et favoriser l'autonomie de votre enfant

L'inquiétude des parents est universelle

Insomnie, questionnements, stress… sont le lot de tous les parents !

D’ailleurs, étions-nous vraiment préparés à ça avant de devenir parent ?

La naissance d’un enfant ce n’est pas que de la joie. Ce sont aussi des peurs, des inquiétudes, des questionnements. C’est un package !

Chaque nouvelle étape vers l’autonomie représente pour moi une zone d’inquiétude concernant la sécurité, l’état physique ou émotionnel de mes enfants. La rentrée scolaire, un déménagement, des conflits à l’école, etc.

J’ai beau savoir que s’inquiéter ne résout rien, surtout pas pour des choses pour lesquelles je n’ai aucun contrôle, l’inquiétude peut m’empêcher de dormir…. ou me figer sur place.

Alors comment vivre avec ?

Attendre sous la pluie avec un parapluie ouvert ne change pas la météo : s’il doit pleuvoir, il pleuvra. S’il ne pleut pas, je n’aurais pas profité du soleil ou du beau temps, recroquevillée sous mon parapluie.

Pour l’inquiétude, c’est pareil !

Il y a l’inquiétude légitime, rationnelle, qui nous pousse à agir et à améliorer les choses.

Et il y a celle qui nous bouffe et qui constitue un frein à l’autonomie de nos enfants. Parlons-en !

La valeur autonomie

L’autonomie est une valeur importante pour moi, elle fait totalement partie de mon mode d’éducation. C’est un cadeau que je fais à mes enfants.

C’est terrible pour moi d’imaginer qu’au moment où mes filles « quittent le nid », elles réalisent soudain qu’elles ont tout à apprendre, que ce soit cuisiner, remplir des papiers, concrétiser un projet, etc.

Ma valeur autonomie est plus forte que mon inquiétude, alors je respire à fond et je les accompagne, j’essaye de leur apprendre à faire seules. Chacune à leur rythme, un pas après l’autre.

La construction de l’estime de soi

L’estime de soi, c’est-à-dire l’image que l’on a de soi-même, se construit progressivement depuis l’enfance. Pour une estime de soi saine, l’enfant a besoin d’un accompagnement à distance, de challenges, de responsabilisation, d’échecs et de réussites.

Il a besoin de cultiver son état d’esprit de croissance (Growth Mindset).

L’enfant a besoin d’espace pour découvrir ses propres capacités, ses limites, ses moteurs.

Pas de panique ! L’enfant a aussi besoin d’un modèle d’adulte en cours d’apprentissage, il n’est pas question d’être un adulte parfait. Au contraire !

L'effet néfaste de l'inquiétude sur la famille

Quand les parents sont inquiets, les enfants en sont directement impactés (en mode éponges à émotions) ou indirectement, car le parent inquiet est de mauvaise humeur, fatigué, stressé voire physiquement affecté !

Alors maintenant, comment fait-on concrètement pour accompagner nos enfants vers l’autonomie sans se sentir rongé par l’inquiétude ?

 

Plus de 20 outils pour apprivoiser l'inquiétude

Je vous livre plus de 20 outils pur mieux vivre avec l’inquiétude, faire du tri dans vos sources d’angoisse de parent et permettre à votre enfant de devenir autonome dans la sérénité.

Être dans l'action

En vous concentrant sur la façon dont vous pouvez aider votre enfant maintenant, vous apaisez vos craintes concernant l’avenir.

Avoir anticipé et être passé à l’action, c’est aussi éviter de se retrouver au pied du mur du jour au lendemain et demander à l’enfant d’être autonome alors qu’il n’est pas prêt. C’est brutal ! Il est important d’anticiper et d’avancer pas à pas.

Vous lisez des livres sur la parentalité, des articles (comme maintenant), vous regardez des vidéos ? Super ! Lisez un article, un chapitre ou regardez une vidéo et appliquez les méthodes pour voir ce que ça donne vraiment pour vous. 

Faites à votre façon mais surtout, ne restez pas coincé dans la théorie, pratiquez !

Agir à son échelle, sur ce que l’on peut contrôler et anticiper…

Exemple extrait de ma propre vie : ma fille de 11 ans va devoir se rendre seule de son collège à sa salle de sport. Je peux réaliser le trajet une ou plusieurs fois avec lui avant de le laisser gérer seul, lui demander de me contacter à son arrivée (avec son téléphone, celui du professeur de sport), m’assurer de la présence de lampadaires pour les soirs d’hiver, etc.

Je ne vous garantis pas une absence d’inquiétude, au contraire ! Les premières fois seront sans doute source de stress mais ensuite, vous aurez une plus grande confiance en votre enfant et la conviction qu’il est de plus en plus débrouillard.

Pratiquer la Parentalité Juste et la CNV

Dans son livre « Le petit guide des parents hypersensibles », Valentine Magnée parle de Parentalité Juste.  

C’est ce qu’est pour moi ce que l’on appelle actuellement la parentalité bienveillante (qui est très controversée). L’équilibre entre fermeté et bienveillance. C’est ne pas éduquer par la peur mais ne pas se sacrifier soi-même pour son enfant.

La Parentalité Juste consiste à trouver l’équilibre entre les besoins de l’enfant et ceux du parent. Et besoin n’est pas désir !

Je vous invite donc à vous entraîner à exprimer vos besoins, comme le préconise la Communication Non Violente (ou CNV).

En tant que parent, nous pouvons dire tout simplement “Quand je te vois faire ça, je ressens de la peur. J’ai besoin de savoir que tu es prudent, que tu es en sécurité.”

Le travail sur soi pour accepter l'inquiétude

Je ne connais pas un seul parent qui ne s’inquiète jamais pour son enfant. Accepter cette émotion c’est aussi montrer l’exemple à son enfant : je me sens inquièt.e mais ça ne m’arrête pas !

Comme toute sortie de zone de confort, c’est inconfortable !

L’astuce est donc d’accueillir l’émotion (l’inquiétude) en s’appliquant la Communication Non Violente (CNV) à soi-même :

  • J’écoute mon corps, ma voie intérieure, je mets des mots : quand je pense à mon enfant seul chez moi, je ressens de l’inquiétude, j’ai la gorge nouée, le ventre tendu, je respire mal.
  • Puis j’exprime mon besoin, qu’est-ce qui se cache derrière cette émotion ?

L’idée n’est pas d’éliminer l’émotion mais de la laisser  aller. Elle partira d’elle-même quand le message sera bien passé. Si elle reste et qu’elle prend de la place, c’est qu’il y a peut-être encore des choses à mettre en place.

Selon Valentine Magnée, auteure du livre Le petit guide des parents hypersensibles, voilà le pilier numéro 1 de la Parentalité Juste : l’introspection et le travail sur soi !

Se responsabiliser face à ses émotions aura forcément un impact sur sa famille.

Qu’est-ce qui est juste dans mon inquiétude ? Comment agir ? Qu’est-ce qui je ne dois pas faire porter à mon enfant ?

Accepter ses émotions c’est aussi s’accepter soi et ne pas contaminer les autres.

Parent inquiet : s’occuper de soi

En tant que parent, prendre du temps pour soi est un acte altruiste et nécessaire. 

Vous connaissez tous la fameuse crise du moment du repas du soir, quand il faut cuisiner, gérer les devoirs, ranger, préparer les affaires du lendemain, écouter 3 personnes qui parlent en même temps.

Le capital de patience d’un parent n’est pas illimité…

Quelle solution ? S’occuper de soi en amont si possible, prendre rdv avec soi-même  et responsabiliser chaque membre de la famille.

Je me sens sur les nerfs, j’ai besoin d’un temps pour moi. Je vous laisse gérer vos tâches ménagères, vos devoirs et si vous avez besoin d’aide, je serai disponible dans 30 minutes.

Faire confiance à son enfant

Quelle belle preuve d’amour !

Les enfants ayant un TDAH par exemple ont un grand besoin d’être responsabilisés pour grandir.

Je vous invite à faire confiance aux décisions de votre enfant ! Pour cela, allez-y un pas après l’autre en lui proposant d’abord un choix entre deux options, puis augmentez les possibilités.

Le challenge et la responsabilisation font grandir l’enfant, sa confiance en lui et son estime de lui-même. Enfants responsables = parents moins inquiets !

Faire le plus petit pas possible

La méthode des petits pas, ça marche pour tout ! 

Quand on parle d’autonomie, il n’est pas souhaitable de brûler les étapes alors demandez-vous :  quel est le plus petit pas que je puisse faire pour que mon enfant devienne un peu plus autonome ? Et que mon inquiétude ne soit pas tellement grande qu’elle serait contre-productive ?

Quelques exemples : aller faire une marche 10 minutes pendant que mon enfant reste seul à la maison ? Ou garde son petit frère ou sa petite sœur ? Le déposer 10 mètres avant la grille de l’école ou au coin de la rue ? Lui confier une tâche ménagère ? Lui demander de préparer l’entrée lors d’un prochain repas en famille ?

Ne mettez pas la barre trop haute, au risque de décourager votre enfant ou de vous inquiéter excessivement.

Quel est votre objectif ?

Définissez votre objectif et les étapes possibles. Elles doivent être atteignables et réalistes.

Priorisez !

Passez à l’action. Même si l’action est petite et vous parait insignifiante, rappelez-vous que le plus dur c’est souvent de se lancer.

N’oubliez pas de fêter chaque petite victoire qui vous fait avancer dans la bonne direction.

Protéger sans étouffer

Il est impossible d’éviter à nos enfants toute souffrance et tout échec. Ce n’est pas souhaitable en réalité !

Notre enfant va être confronté à l’échec, à la douleur, au rejet.

Il nous faut bien sûr rester présent pour lui éviter les abus comme le harcèlement, la violence.

Tout en respectant ses besoins : explorer, tester, apprendre, échouer, oser, se connecter, prendre confiance, grandir, être connecté au moment présent, grandir…

Quand tenter de tout contrôler pour atténuer notre propre inquiétude entre en conflit avec les besoins réels de notre enfant, il est temps de changer de stratégie.

Vivre plutôt que survivre…

Discutez avec votre enfant de la prochaine étape vers plus d’autonomie, quelle sera la prochaine marche ? Quelle est sa demande ? Comment pouvez-vous gérer la situation sans qu’il se sente étouffer ?

Donner à son enfant le contrôle de sa vie

Communiquez, c’est la base de tout ! Je vous invite à établir une communication non violente et ouverte avec votre enfant. Montrez-vous honnête avec votre enfant, vous avez le droit de partager vos inquiétudes si elle sont raisonnées.

Attention de ne pas transmettre VOS peurs irrationnelles ou catastrophistes à votre enfant.

Informez-le afin qu’il ait les outils pour réagir en cas de danger ou de difficulté : afficher les numéros d’urgences sur le frigo, confiez-lui un petit téléphone pour ses trajets (à l’ancienne, ça marche très bien aussi), apprenez-lui à demander de l’aide, etc.

Donnez-lui le contrôle de sa vie !

Dans la mesure du raisonnable bien entendu, selon sa maturité, sans que sa sécurité ne soit en danger.

Vous pouvez également proposer à votre enfant des rituels de communication pour être autonome dans l’accueil de ses émotions :

Bannière horizontale cahier d'activités confiance en soi format mobile

Le savoir c’est le pouvoir !

Comme nous l’avons dit juste au dessus, pour plus de sérénité, je vous invite à équiper votre enfant de compétences et d’outils dont il aura besoin toute sa vie pour prendre des décisions éclairées et gérer les risques.

Imaginez ensemble quelles situations pourraient se produire dans quels cas et comment réagir.

Savoir votre enfant capable de faire face à des dangers (physiques ou émotionnels) vous retirera un sacré poids et vous vous sentirez moins inquiets au quotidien ! Et votre enfant aussi…

Mettre des ressources à disposition

Pour que votre enfant acquière de l’autonomie et que vous vous sentiez moins inquiet pour lui, il va devoir aller chercher lui-même des ressources et informations : tutos, livres, mode d’emploi, numéros à contacter.

Mettez en place des étapes progressives pour que l’objectif ne soit pas trop difficile à atteindre.

Exemple : votre enfant doit préparer sa valise pour partir chez ses grands-parents.

1re fois : Aujourd’hui, on va préparer ensemble ta valise. Pour t’aider, je t’ai préparé une liste à cocher des affaires à préparer.

2e fois : Tu restes 7 jours, à toi de compléter la liste pour chaque catégorie d’affaires.

La prochaine étape sera de préparer seul la valise avec un contrôle de votre part jusqu’à ce qu’un jour il soit complétement autonome.

Apprendre à connaitre ses forces, ses talents

Pour être un adulte aligné, bien dans ses baskets et qui contribue au monde de demain, il est possible de commencer à apprendre à se connaitre soi-même dès l’enfance.

Et pour ça, en tant que parent, vous avez un rôle à jouer, celui de donner à votre enfant l’occasion de contribuer et de faire des expériences.

Votre enfant est hypersensible ? Pourquoi ne pas transformer ce « fardeau » (avec de grands guillemets) en force et lui permettre d’aider les autres, d’être bénévole, de donner de son temps, de créer quelque chose.

Votre enfant a un TDAH ? Il peut donner un peu de son énergie à une cause !

Si vous savez que votre enfant se connaît, a confiance en lui et en ses capacités, qu’il est persuadé qu’il peut tout apprendre et faire grandir son intelligence, alors votre inquiétude de parent sera bien moindre. Et votre confiance en lui se développera !

Apprendre à s’adapter

Grandir en ayant conscience que la vie est imprévisible est un vrai cadeau.

Demander de l’aide, découper un objectif en petites étapes, visualiser, utiliser ses forces, etc.,  sont des stratégies d’adaptation que vous pouvez transmettre à votre enfant.

N’est-il pas moins inquiétant de savoir que son enfant a en lui de grandes capacités d’adaptation et des ressources que de mettre son énergie à lui éviter de vivre des échecs ou des changements ?

Apprendre à s’auto-encourager

L’auto-motivation peut s’apprendre dès l’enfance en cultivant l’état d’esprit de croissance ou Growth Mindset.

Il est possible de transformer cette pensée limitante « Je suis nul en maths » en une pensée soutenante qui pousse à agir : « Je ne sais pas encore le faire mais si c’est important pour moi et que je m’entraine alors j’en serai capable un jour».

Avec cette mentalité, l’enfant prendra du plaisir à relever les défis et deviendra plus autonome. Et le parent plus zen !

Activités à retrouver dans l’article Confiance en soi pour enfant : mon cahier d’activités Grandir Zen, 6-11 ans – Format numérique (PDF)

Instaurer des routines

Les routines ancrées apaisent toute la famille.

L’autonomie de l’enfant passe par des habitudes qui instaurent un cadre et le sécurisent.

Que ce soit pour le travail scolaire, l’alimentation, les tâches ménagères, etc., ces habitudes seront inscrites dans la vie quotidienne de votre enfant.

Un emploi du temps pas trop structuré

Les enfants aussi ont besoin d’être responsables de leur temps.

Je vous invite donc à leur laisser des plages de temps libres et non structurées afin qu’ils prennent la responsabilité de leur planning, qu’ils s’ennuient, créent, se découvrent des passions, des forces. 

Quand ils grandiront et se demanderaient pour quoi ils sont fait, quelle est leur mission de vie, ils se rappelleront de ces activités qu’ils avaient spontanément envie de faire et vous remercieront !

Quelle enfant étais-je ? Qu’est-ce que j’aimerais faire spontanément ? 

On ne peut répondre à ces questions que si l’on a vécu des expériences et du temps seul avec soi.

Poser des questions

Encouragez votre enfant à poser des questions, à comprendre tous les aspects de ce qui lui demandé.

Pour être plus autonome, il est important de cultiver et satisfaire sa curiosité !

Rassurez-le sur l’absence de jugement de votre part.

L'influence du genre

Voilà une question très sensible mais qu’il me semble utile d’aborder rapidement.

Posez-vous simplement la question : est-ce que j’agis différemment parce que mon enfant est une fille ? Un garçon ?

Si oui, est-ce que ça limite l’autonomie de mon enfant ? Qu’est-ce que je peux changer ?

Faire AVEC plutôt que faire POUR

Arrêtez-vous deux minutes, respirez et demandez-vous : est-ce que je me positionne comme un guide pour mon enfant ? Est-ce que je l’accompagne dans le développement de son autonomie ou est-ce que je fais les choses à sa place ?

Pour aller plus vite, pour protéger sa santé mentale, pour avancer, il est souvent plus simple de faire les choses soi-même. C’est humain et personne ne peut vous juger pour ça. Nous le faisons tous il me semble.

 

Accompagner et apprendre à l’enfant demande plus de temps et d’énergie que le faire soi-même. Mais c’est un investissement ! C’est coûteux en temps et en énergie, certes, mais ça en vaut la peine !

Exemple :

Allez viens, aujourd’hui, je te montre comment préparer ton goûter.

Au début, c’est plus long. Quand l’enfant est autonome, quel gain de temps et de charge mentale !

La puissance de la répétition

Savoir échouer, c’est s’entrainer à réussir ! 

Pratiquer sans chercher à éviter l’échec est la meilleure chance d’atteindre le succès. La pratique permet donc d’apprendre à faire seul.

Car qu’est-ce qui fait vraiment grandir ?

  • L’expérience
  • La répétition
  • L’application
  • Un entourage qui nous challenge. 

Le vrai potentiel de notre enfant nous est inconnu et ne se révèlera qu’en faisant des expériences. 

Je vous invite à mettre en place l’environnement qui incitera votre enfant à s’entrainer jusqu’à réussir.

Imaginez vous dire “Chouette, je suis nul en saut en hauteur, j’ai donc une grande marge de progression ! Je vais kiffer”

Je peux vous présenter des personnes qui pensent comme ça, promis !

Le Growth Mindset : travailler son état d’esprit de croissance

Ce point est valable autant pour les parents que pour les enfants.

Travailler son état d’esprit de croissance, c’est se dire que chacun peut apprendre et évoluer tout au long de sa vie. L’intelligence grandit, l’autonomie est une question d’habitude et de petits pas.

Un enfant peut apprendre à faire seul, à être autonome dès le plus jeune âge.

Un parent peut apprendre à vivre avec ses inquiétudes, personne ne peut vous définir ainsi “Lui, c’est le papa poule”, “Elle, c’est la maman toujours inquiète et qui en fait trop”. Non !

Un parent peut apprendre à faire confiance, à donner des clés à son enfant et à accueillir ses inquiétudes.

Pour en savoir plus : Growth Mindset de nos enfants : 15 outils pour le cultiver

Se créer une communauté de parents

Tisser des liens avec des familles qui ont des préoccupations similaires peut vous aider à vous sentir soutenu.

De plus, chacun peut veiller les uns sur les autres et ça c’est précieux.

Alors, entrez dans le cercle vertueux !

Oui, apprendre à apprivoiser ses inquiétudes tout en accompagnant son enfant vers l’autonomie est un cercle vertueux.

J’ose, je persévère, je réussis, mes pensées deviennent positives, je passe plus à l’action, j’ose plus, ma confiance augmente, je suis capable…

Je vous propose maintenant de faire un premier pas pour entrer dans ce cercle vertueux et y inviter votre enfant.

Alors, quel sera votre prochain petit pas vers l’autonomie et la sérénité ?

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5 conseils pour cuisiner en famille avec Anne de Graffiti

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Cuisiner, un plaisir pour certains, une tâche nécessaire pour d’autres… Chaque cuistot suit la recette qui lui plaît à sa manière pour ravir les papilles de ses invités.

 Et si vous appreniez à faire participer vos enfants ?

Je suis Anne, fondatrice de la Boutique Graffiti et j’ai été invitée par Anaïs de Grandir Zen à vous livrer 5 conseils pour cuisiner en famille.

Chez Graffiti, on pense que c’est important d’accompagner les enfants dans leur découverte du monde et que la cuisine est un thème incontournable dans l’éveil de nos petits bouts. Pour nous, cuisiner c’est bien plus que se nourrir ; c’est un savoir-faire qui s’apprend et un plaisir qui se partage, pour créer de beaux souvenirs de famille.

Le premier tablier, le livre de recettes de mamie, le plaisir de lécher le plat, le croquant des carottes crues piquées avant la cuisson… Tant de moments de joie à partager !

NB : Pourquoi on aime La Boutique Graffiti chez Grandir Zen ?

  • Des valeurs communes avec Grandir Zen : bienveillance, amour, partage, qualité ;
  • Des activités qui font tourner les ciboulots et qui cultivent le Growth Mindset (état d’esprit de croissance) comme la collection des boîtes à ciboulots dont la boîte Cuisine fait partie  ;
  • Des cadeaux sains, du Made In France.
Merci à Anne pour la rédaction de cet article invité. Je précise qu’il ne s’agit pas d’un partenariat rémunéré mais d’une marque que j’ai envie de faire découvrir à la communauté Grandir Zen.

Pourquoi cuisiner avec les enfants ?

Cuisiner en famille comporte de nombreux avantages. En plus de partager un réel moment de complicité avec ses enfants, c’est l’occasion de faire découvrir à votre bout d’chou tout un monde de sensations, pour développer le sens du goût et l’initier à de nouvelles saveurs.

C’est aussi une nouvelle activité ludique à proposer ! Pour peser la farine ou casser les œufs, votre enfant devra se concentrer, faites-lui nommer et doser les ingrédients, compter le nombre de cuillerées…

À force de développer sa motricité en manipulant, coupant, versant, mélangeant… Il sera capable de se débrouiller seul au fur et à mesure des recettes et sera très fier de ses réalisations culinaires !

Nos tips de parents pour cuisiner en famille

Assurer la sécurité et l’hygiène

Bien entendu, il est primordial que votre petit loup soit en sécurité dans la cuisine. Pour cela, utilisez des ustensiles de cuisine adaptés.

On évite les couteaux tranchants pour les tout-petits évidemment, qu’on va plutôt remplacer par des couteaux spécialement étudiés pour les enfants. Ainsi, vous vous chargez des carottes et lui laissez couper les ingrédients mous, comme la banane ou le concombre !

Mettez en place un espace de travail sécurisé adapté à l’âge et à la taille de votre enfant. Prenez le temps de lui expliquer la fonctionnalité des différents ustensiles, et soyez prévoyant : par exemple, on tourne la poignée des casseroles vers le mur.

Enfin, soyez intransigeant sur l’hygiène : tout le monde se lave les mains avant de démarrer !

Prendre le temps, accompagner en douceur

On aurait parfois tendance à oublier que nos petits loups ont besoin de temps pour assimiler ce que nous considérons comme des tâches quotidiennes, des processus logiques.

Prenez le temps d’expliquer à vos enfants comment fonctionnent les ustensiles, le résultat que l’on attend, pourquoi épluchons-nous les légumes avant de les couper… Ce sont des questions qu’ils risquent de vous poser et c’est normal !

Expliquez et accompagnez-les en douceur pour leur laisser une marge d’autonomie. Confiez-leur des tâches simples ou divisiez-les clairement en plusieurs étapes.

Pour faciliter les choses, vous pouvez commencer par lire la recette ensemble et détailler les étapes. Essayez de commencer par des plats que vos enfants aiment et encouragez-les à goûter le plat au fur et à mesure !

Garder une attitude positive

Le fameux lâcher-prise ! Pour cuisiner en famille, il va falloir accepter de se salir un peu (beaucoup !). Graffiti le reconnait, ce n’est pas toujours facile de garder son calme quand le sol commence à être recouvert de pâte à gâteau et que les p’tits loups trempent leurs doigts dans tout ce qui se passe sur le plan de travail.

Il est très important d’être bienveillant avec les enfants pour cuisiner en famille ! Ne les grondez pas s’ils tâchent, renversent ou se barbouillent. Profitez-en plutôt pour leur apprendre à passer l’éponge, à se laver le visage et les mains seuls, à mettre les vêtements au sale, à porter un tablier, etc.

Gardez en tête que c’est en faisant que l’on apprend ! Et si c’est parfois difficile de rester zen, alors choisissez un moment où vous vous sentez d’attaque !

S’amuser

Vous le verrez assez rapidement au cours de la recette, les enfants prennent un plaisir fou à participer. Choisir les ingrédients, fouetter le mélange, assembler les éléments, goûter (évidemment), décorer leurs réalisations…

C’est une réelle partie de plaisir à partager en famille, et à ce rythme-là, même faire la vaisselle devient un jeu d’enfant !

Varier les supports et les temps de discussion

Lorsque l’on souhaite initier nos p’tits loups à la cuisine, tout ne se passe pas qu’en cuisine justement ! 

Bien sûr, comme nous l’avons dit, il y a de nombreuses choses à apprendre lorsque l’on cuisine un gâteau avec ses parents… Mais vous pouvez varier les supports pour en apprendre toujours plus et piquer la curiosité de vos p’tits loups !

On parle de culture biologique en faisant les courses, on élabore la liste des courses du marché avec les fruits et légumes de saison, on joue dans le salon au loto des légumes, on cite un max de fromages lors d’un trajet en voiture… Nombreuses sont les astuces pour faire de vos loupiots de vrais p’tits chefs !

La boîte Cuisine de Graffiti, un allié précieux pour cuisiner en famille

Vous avez envie de vous y mettre dès maintenant ? Graffiti vous propose une solution clé en main avec la boîte Cuisine de la collection les boîtes à ciboulots. 

C’est le cadeau parfait tout-en-un pour initier vos bouts d’choux à la cuisine et à l’art de bien manger. On a fouillé, enquêté, testé et fait le tri parmi les maisons d’édition jeunesse, les fabricants de jouets et les marques spécialistes pour sélectionner le perfect mix des articles culinaires pour les enfants.

Les boîtes à ciboulots cuisine s’adaptent à l’âge de votre loulou de 2 à 10 ans. Elles contiennent des livres, des activités, des ustensiles et des jeux éducatifs pour découvrir les joies de la cuisine en famille. Une approche toute douce et rigolote !

 

100 idées d’expériences comme cadeaux de Noël pour nos enfants - boîte à Ciboulot pour enfants cuisine
Plus d'infos sur la boîte Cuisine !

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Comment débuter et tenir un journal de gratitude pour enfant – Modèle en téléchargement gratuit

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Le journal de gratitude pour enfant, quel intérêt ?

Petite mise en situation pour comprendre… Ce matin, votre enfant refuse catégoriquement tout ce que vous lui proposez et ne semble pas réaliser tout ce que vous faites pour lui (ou avec lui) : les devoirs, les allers-retours pour le sport, l’argent dépensé pour l’achat de ce nouveau jeu ou du paquet de gâteau qu’il avait absolument envie d’avoir, le temps passé ensemble…

Aucune reconnaissance pour votre job de parent !

Alors oui, vous êtes persuadé.e des bienfaits de la parentalité positive et de la gratitude. C’est tellement évident ! Mais vous manquez de temps pour lire et vous documenter sur le sujet, vous manquez d’idées pour vous lancer et sortir des sentiers battus.

En fait, vous avez besoin d’une première action facile à mettre en place rapidement et à laquelle votre enfant va adhérer.

 Je vais vous présenter un outil de développement personnel pour votre enfant facile et rapide à mettre en place : le journal de gratitude.  Un cahier idéal pour instaurer un temps de communication bénéfique.

Mode d’emploi et outil à télécharger gratuitement !

Je vous invite à cliquer sur l’image ci-dessous pour télécharger gratuitement Ma Page Modèle – Journal de gratitude pour enfant à compléter, au format PDF

Cahier de gratitude pour enfant : mode d'emploi et outil modèle à télécharger gratuitement

La gratitude, c'est quoi en fait ?

Nos enfants vivent dans un Monde de surconsommation. Pourtant, d’après une étude de 2013 de l’UNICEF sur le bien-être des enfants dans les pays développés, cette abondance ne les rendrait pas plus heureux !

En revanche, plusieurs études scientifiques démontrent qu’ils sont plus épanouis si on leur apprend à apprécier ce qui les entoure.

Et oui, vous avez bien lu, l’important n’est pas d’avoir beaucoup mais d’apprécier ce que l’on a

Il est donc essentiel d’enseigner la gratitude à votre enfant dès le plus jeune âge.

Mais alors, c’est quoi la gratitude et comment l’exprimer ?

Cette notion peut vous paraître floue et confuse. Nous allons donc remettre les pendules à l’heure !

La gratitude, c’est reconnaître les aspects positifs de la vie et de l’exprimer autour de soi.

C’est simple, n’est-ce pas ? Mais du coup, vous vous demandez peut-être comment pratiquer la gratitude. Effectivement, nous pouvons éprouver la gratitude de diverses manières :

  • Simplement dire merci autour de soi aux personnes pour lesquelles on se sent reconnaissant.e, à la vie, à l’univers pour tout ce qu’il nous a offert ;
  • Écrire une lettre de gratitude à un proche ;
  • Exprimer “ses 3 kifs” pendant le repas du soir, c’est-à-dire 3 choses positives que nous avons vécues, remarquées ou déclenchées pendant notre journée.

Il existe encore bien d’autres façons d’exprimer sa reconnaissance et le journal de gratitude est l’outil idéal pour ancrer cette nouvelle habitude dans le quotidien de votre enfant.

Qu’est-ce qu’un journal de gratitude ?

Le journal de gratitude est un support papier sur lequel votre enfant pourra consigner quotidiennement les éléments de sa vie qui lui inspirent de la reconnaissance : un câlin, un cadeau, une parole réconfortante, une amitié, un coucher de soleil, un apprentissage, etc.

L’apprentissage de la gratitude est également enseignée par le biais de  l’imitation, je vous encourage donc à faire vous-même preuve de gratitude chaque jour en tant que parent. Donner l’exemple, sans pression ni jugement, permettra d’instaurer un climat bienveillant et positif et laissera la chance à votre enfant de vous imiter.

Si vous trouvez votre enfant “ingrat”, comme suggéré dans mon introduction, je vous invite à vous poser quelques questions : 

Suis-je bien dans la parentalité positive, entre bienveillance et fermeté ?

Mon éducation suit-elle bien mes valeurs ? 

Mon enfant n’a-t-il pas trop de jeux, trop de possibilités, peu accès à l’ennui ? S’il a accès à tout ce qu’il désire, est-il capable de reconnaître la beauté d’un instant, la valeur d’un jeu ? En suis-je moi-même capable ?

Mon enfant participe-t-il aux tâches du quotidien ? Lui ai-je laissé une chance d’avoir conscience du temps de demande telle tâche, de la patience que nécessite telle autre ?

La parentalité positive invite à de nombreuses remises en question et pratiquer la gratitude est bien souvent un joli cadeau à s’offrir à soi-même.

Journal de gratitude pour enfant ; mode d'emploi et modèle en téléchargement gratuit

3 raisons de proposer un journal de gratitude à votre enfant

Apprendre à votre enfant à témoigner ses remerciements sera peut-être le point de départ d’une communication plus saine et bienveillante entre vous.

Mais votre enfant va-t-il adhérer à cette nouvelle activité de développement personnel ?

Si votre enfant aime écrire, créer des histoires, des livres, c’est une bonne nouvelle ! Si, en revanche, ce n’est pas son activité favorite, quelques arguments de poids seront nécessaires vous convaincre votre enfant de débuter et tenir un journal de gratitude.

En plus de l’aspect ludique, il vous faut des bonnes raisons, comme :

 

#1 Journal de gratitude : de nombreux bienfaits

Dans les années 90, le psychologue Robert Emmons a prouvé l’impact positif de la gratitude sur notre bien-être :

 

  • Pleine forme physique : diminution de la fatigue et du stress, meilleure qualité du sommeil, augmentation de l’attention, etc. ;
  • Bonne humeur : la gratitude permet d’augmenter de 25 % son niveau de bonheur. Cette sensation perdure 6 mois au-delà de 3 semaines de pratique quotidienne ;
  • De meilleures relations : une forte diminution de l’agressivité ainsi que des comportements bénéfiques comme la serviabilité et l’ouverture d’esprit sont constatés avec la pratique de la gratitude ;
  • Confiance en la vie : même les jours les plus sombres, se focaliser sur ce pour quoi l’on se sent reconnaissant nous permet quelques prises de conscience plus que bienvenues. Le journal de gratitude devient alors le témoin de nos moments les plus heureux. Parcourir ses pages dans un moment de déprime vous donnera bien des raisons de sourire !
  • Le bon état d’esprit : faire l’inventaire quotidien des aspects positifs de notre vie nous plonge dans un “Mindset” positif  et honnêtement, nous en avons tous besoin ! 

#2 Une bonne habitude à adopter

La gratitude, pratiquée de façon régulière, permet d’augmenter de 25 % son niveau de bonheur

Mais cette pratique n’est pas innée. Il est donc indispensable d’apprendre à témoigner sa reconnaissance dès l’enfance. 

Ainsi, l’utilisation d’un journal de gratitude pour enfant matérialise cette pratique avec votre enfant et instaure cette habitude quotidienne sur le long terme.

La tenue du journal de gratitude peut donc s’inscrire dans le rituel matinal de votre enfant, lors de sa routine du Miracle Morning par exemple. La gratitude est également un excellent exercice à pratiquer chaque soir avant de dormir.

Sans oublier tous les bienfaits de l’écriture à la main !

#3 Un moment privilégié pour l’échange

Que diriez-vous d’instaurer un rituel quotidien avec votre enfant pour échanger sur les aspects positifs de vos journées ? 

Si vous ressentez de l’enthousiasme à cette idée, alors lancez-vous ! Cette pratique peut initier de beaux échanges entre vous et améliorer vos relations.

Le journal de gratitude pour enfant représente le parfait déclencheur pour débuter chaque jour ce rituel, par exemple, avant le coucher. Simple et amusant, ce carnet permet de témoigner sa reconnaissance et ne nécessite que quelques minutes.

Je vous garantis un moment fort et positif avec votre enfant !

4 étapes faciles pour débuter un journal de gratitude avec votre enfant

Il est temps de passer à l’action. Mais comment installer cette bonne habitude ? 

Je vais vous détailler un plan d’action en 4 étapes pour vous permettre de mettre le pied à l’étrier à votre enfant.

#1 Les fournitures

Pour réaliser ce journal, quelques achats peuvent s’avérer utiles mais pas indispensables. Nous avons tous un carnet et des crayons qui traînent quelque part, c’est-ce pas ?

Je vous invite à vous procurer :

  • Un cahier évidemment ! Ou vous pouvez imprimer ce modèle pour les premières fois, il guidera votre enfant dans la mise en place de sa pratique ;
  • Des crayons dédiés à cette activité afin de faciliter la mise en route ;
  • Des stickers pour le côté ludique et faciliter l’expression des idées, un peu comme avec un Bullet Journal ;
  • Pourquoi pas se mettre dans une ambiance positive et zen en s’installant dans un lieu propice (coin zen, coin cocooning) ou face à son tableau de visualisation positive.
Journal de gratitude pour enfant, comment débuter : modèle en téléchargement gratuit, page modèle offerte et article mode d'emploi !

#2 Un lieu inspirant

L’environnement est important pour être dans le bon état d’esprit. Si votre enfant déteste les devoirs, il paraît évident de choisir un lieu différent de son bureau ! 

Pour débuter son journal de gratitude, proposez-lui plusieurs alternatives où il peut se sentir à l’aise et en confiance en votre compagnie : canapé, coin zen, bibliothèque, pourquoi son lit (il peut ensuite garder le journal sous son oreiller histoire de faire de beaux rêves), dans le jardin sous un arbre, etc.

#3 Débuter son journal de gratitude : première fois

Idéalement, le journal de gratitude pour enfant est à remplir chaque jour.

Évidemment, la mise en place de cette habitude demande quelques efforts au départ. De plus, le concept de gratitude est souvent difficile à appréhender et comprendre pour les plus jeunes.

C’est pourquoi j’ai créé cette fiche-outil : Ma Page Modèle – Journal de gratitude pour enfant à compléter, au format PDF.

Pour démarrer, expliquez-lui le plus simplement en quoi consiste la gratitude. Appuyez-vous sur des exemples et des histoires pour imager votre propos. Pour vous aider, n’hésitez pas à utiliser des supports comme des lectures, des histoires personnelles ou des visualisations positives. 

Cela permet de focaliser son attention et de suivre un fil conducteur. Ainsi, vous pouvez initier un échange et répondre à ses questions.

Proposez-lui maintenant de faire un premier essai immédiatement sans l’obliger.

Je propose à votre enfant de suivre ces étapes :

  • Merci pour : écrire ici tout ce pour quoi il se sent reconnaissant dans sa journée ou même dans sa vie, des événements, des émotions ;
  • Personnes que je veux remercier : parce que parfois, même sans le savoir, certaines personnes ont contribué à faire de notre journée un jour meilleur, de notre vie une aventure bien plus sympa ! 
  • Ce que j’ai appris : en partant de mes succès comme de mes échecs, de mes erreurs et de mes fiertés, remplir ce carnet permet de réaliser que oui, chaque jour, nous apprenons. La vie est belle, non ?

#4 À vos crayons !

Il est souvent difficile pour un enfant de s’exprimer au quotidien sur un sujet aussi large. 

Pour l’aider, je vous invite à lui poser ces quelques questions pour amorcer la démarche :

  • Quel été le meilleur moment de ta journée ?
  • Qu’est-ce qui était marrant aujourd’hui ?
  • Quel a été le truc le plus amusant de ta journée ?
  • Raconte-moi une fois où tu as ri ? Un événement qui t’a fait sourire ?
  • Avec quoi t’es-tu régalé ?
  • Qui est la personne qui t’aide le plus ?  Qui est bienveillant avec toi ?
  • Qu’as-tu vu de beau aujourd’hui ?
  • Quelle a été l’activité la plus intéressante ou la plus amusante de ta journée ?
  • Quelles ont été tes plus belles réussites ?

Parmi toutes ces propositions, votre enfant peut sélectionner les 3 meilleures de la journée et expliquer ses choix.

Il peut écrire ses réponses au fur et à mesure de la discussion, en vous partageant ses réponses… ou pas. Le journal de gratitude pour enfant est comme un journal intime, à lui de décider s’il garde le contenu secret ou s’il souhaite le partager. 

La séance touche à sa fin. Proposez-lui de lire son journal avec son accord et échangez ensuite ensemble s’il le souhaite.

Cette activité doit représenter un vrai moment de plaisir. Si votre enfant déteste écrire, faites-le dessiner ou proposez-lui d’utiliser des autocollants.

Par ailleurs, évitez d’en faire une obligation ou une contrainte. Si votre enfant souhaite sauter une séance, ce n’est pas grave.

Journal de gratitude pour enfant : le mot de la fin

Vous disposez maintenant d’un moyen efficace pour démarrer une démarche d’éducation positive et de développement personnel pour enfant.

Avant de finir, ce dernier conseil peut s’avérer utile : l’exemple est un puissant moteur pour les enfants. 

Sans pression ni jugement, essayez d’adopter la positive attitude en pratiquant vous-même la gratitude. Entraînez-vous à vous montrer reconnaissant(e), à dire “Merci pour” et débuter votre propre journal de gratitude.

Après avoir validé les effets sur vous-même, vous n’en serez que plus convainquant.e.

En plus de montrer le bon chemin, vous profitez également des bénéfices de cette démarche. Double effet « kiss cool » garanti !

Pour aller plus loin, je vous laisse également jeter un œil au Journal de gratitude pour enfants Grandir Zen, en moins de 5 minutes par jour dont ce modèle gratuit en PDF est extrait :

Bannière journal de gratitude enfant avec Grandir zen

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Temps d’Echange en Famille, outil de Discipline Positive – Cahier en téléchargement gratuit

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Je vous propose aujourd’hui ce cahier à compléter, servant de support aux Temps d’Echange en Famille (TEF). 

Le principe : une fois par semaine par exemple, les membres de la famille se réunissent afin de discuter en toute bienveillance de sujets qui créent des conflits mais également de l’organisation de la semaine qui arrive, pourquoi pas des menus, tâches ménagères et autres sujets qui permettent à une famille de cohabiter en paix !

Créé à partir du Livre de Jane Nelsen : La Discipline Positive, ce cahier contient 8 pages pour vous guider à chaque étape du Temps d’Echange en Famille : poser le cadre et les règles, faire un tour de compliments, rechercher des solutions, organiser sa semaine, etc. 

Un membre de la famille (secrétaire) pourra le compléter au cours de votre séance afin de garder une trace de ce qui a été décidé.

Bonus : à la fin du cahier se trouve une page à compléter par tous les membres de la famille au cours de la semaine !

Je vous propose de télécharger et d’imprimer ce cahier pour votre prochain TEF ou Temps d’Echange en Famille en cliquant sur l’image ci-dessous.

Cahier de 8 pages en téléchargement direct gratuit : le temps d'échange en famille, outil de discipline positive

Temps d'Echange en Famille : poser le cadre

Date, durée souhaitée, rôles de chacun, fonctionnement, objectifs : il est important de poser le cadre de ce Temps d’Echange en Famille ainsi que les règles afin que ce temps se passe selon les principes de la Discipline Positive : avec fermeté et bienveillance.

Fermeté parce qu’il y a quelques règles à respecter : chacun parle à tour de rôle, avec un bâton de parole ou non, dans l’écoute et le respect.

Bienveillance parce que c’est un temps privilégié au sein duquel le jugement n’a pas sa place. Il est important d’être dans une disposition favorable et un état d’esprit calme et donc de ne réaliser ce Temps d’Echange en Famille à distance de tout conflit, surtout pas “à chaud”.

Poser le cadre sera de plus en plus rapide à mesure que vous prendrez l’habitude des TEF et surtout grâce au support-cahier GrandirZen.

Les étapes pour mener à bien son Temps d'Echange en Famille

Une fois le cadre posé, le Temps d’Echange en Famille peut démarrer !

1. Faisons un tour de compliments ou remerciements

Chaque membre commence à dire une chose positive sur chacun des autres membres : un compliment ou un remerciement. 

Une étape indispensable pour amplifier le sentiment d’appartenance de chacun et baigner dans la bienveillance !

2. L’ordre du jour 

Quels sont les points à aborder pendant cette séance ? Lire ce que les membres de la famille ont noté durant la semaine. Cf page 8 du cahier.

3. La recherche de solutions en famille

Chaque solution doit être Reliée au problème, Respectueuse, Raisonnable et Aidante (les 3R et le A de la recherche de solutions). Rendez-vous en page 2 !

Pour tout savoir sur la Discipline Positive, les lecteurs de cet article ont également lu :

Discipline positive : 20 conseils pour l’appliquer au quotidien

Temps d'échange en famille (TEF), la recherche de solution, cahier familial à télécharger gratuitement

4. Organisons notre semaine

Ceci est juste une proposition et libre à vous de créer votre TEF sur-mesure, adaptée à votre famille et à vos besoins.

Vous pouvez profiter de ce temps pour organiser votre semaine en écoutant les besoins et envies de chacun. Loisirs, temps de repos, impératifs, routines : prenez en compte un maximum d’éléments et notez vos décisions. 

En cas de conflits, tenez-vous en à ce qui a été écrit. Anticiper, décider et créer des routines permet de diminuer les luttes de pouvoirs et les conflits.

5. Et maintenant, planifions notre TPF : Temps Plaisir en Famille !

Soirée réservée aux parents, temps en tête à tête parent-enfant, notez dans cette partie ce que nous avons décidé.

Les parents ont besoin de temps privilégiés en couple, dans la mesure du possible bien sûr, c’est le moment idéal pour en discuter ! 

Chaque enfant a également besoin de moments en tête à tête avec ses parents : les moments de qualité font partie des 5 langages de l’amour de Gary Chapman.

Pour en savoir plus sur les langages de l’amour et le réservoir affectif : 5 défis pour être zen en famille au mois de décembre

6. Les responsabilités et tâches ménagères 

« La liberté individuelle s’accompagne de responsabilités sociales »

Pour vivre heureux, vivons en paix ! Pour cela, chaque membre de la famille peut imprimer ce tableau contenant les tâches qui sont sous sa responsabilité et l’afficher à l’endroit de son choix.

La responsabilisation permet d’impliquer l’enfant dans la vie de famille et augmente son sentiment d’appartenance et d’utilité.

Les responsabilités de la semaine, cahier Temps d'échange en famille. Outil de discipline positive à télécharger gratuitement en PDF

Autres idées que vous trouverez dans le livre de Jane Nelsen : La Discipline Positive : 

  • La roue des responsabilités
  • Le tableau interactif
  • Quelques cas particuliers : les jeunes enfants (moins de 4 ans) et les adolescents.

7. Planifions les repas de notre semaine

« L’amour, ça se cuisine tous les jours.”

Pendant le rituel du Temps d’Echange en Famille, vous pouvez décider ensemble des menus de la semaine, en tenant compte des goûts de chacun, du budget, des restes, des aliments de saison, etc.

Le principal : que chacun s’écoute et se respecte pendant ce temps de partage !

Les repas de la semaine : « L’amour, ça se cuisine tous les jours.” Pendant le rituel du TEF, vous pouvez décider ensemble des menus de la semaine, en prenant en compte les goûts de chacun, le budget, les restes, les aliments de saison et autres aspects primordiaux. Le principal : que chacun s’écoute et se respecte !

Conclusion : l'heure est venue de clôturer ce Temps d'Echange en Famille

Il est maintenant temps de clôturer ce temps en décidant ou confirmant la date du prochain rendez-vous.

Optionnel : Le Président ou la Présidente invite les membres de la famille à dater et signer ce document.

Il est essentiel de s’approprier ce temps d’échange, il y aura donc autant de TEF que de familles et vous pourrez y ajouter des étapes comme :

  • Trouver votre devise familiale ou ‘”motto” ;
  •  Créer une page de “merci” ou de gratitude ;
  • Créer un tableau ou une boîte d’activités amusantes à faire en famille ;
  • Parler des erreurs commises dans la semaine et de ce qu’elles nous ont permis d’apprendre, en tirer du positif.

Enfin, la dernière page servira au cours de la semaine suivant le Temps d’Echange en Famille, entre deux rendez-vous : prenez le temps de noter les points que vous souhaitez aborder lors de la prochaine séance.

Il faut donc mettre ce cahier, ou tout au moins cette feuille, à disposition de toute la famille : sur la porte du réfrigérateur, sur un buffet, une table, etc.

Télécharger au format PDF le cahier Temps d’échange en Famille, outil de Discipline Positive

Vous avez testé le cahier TEF ou vous avez des remarques à me transmettre concernant cet outil ? On en discute dans les commentaires 🙂

Anaïs

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Discipline positive : 20 conseils pour l’appliquer au quotidien

By 2 commentaires

La Discipline Positive : comment l’appliquer au quotidien, à la maison ou à l’école ? N’est-ce pas être trop laxiste ou permissif que de faire une croix sur les punitions ? Va t-on trouver le juste milieu ?

Alors, la discipline positive, c’est quoi en fait ? 

Je ne peux animer ce blog sur la parentalité positive, respectueuse et bienveillante sans vous livrer un article complet sur la Discipline Positive. 

Dans mon article, je vous explique donc il est possible d’éduquer son enfant selon les principes de la Discipline positive, entre fermeté et bienveillance, les maîtres mots de ce mode d’éducation. 

J’ai rédigé mon article d’après le livre de Jane Nelsen La discipline positive : en famille, à l’école, comment éduquer avec fermeté et bienveillance.

Cet article contient des outils en téléchargement gratuit comme celui-ci : Temps d’Echange en Famille, outil de Discipline Positive – Cahier en téléchargement gratuit afin que vous puissiez avoir tous les supports nécessaires pour instaurer une relation saine et sereine avec votre enfant.

Discipline positive livre de Jane Nelsen, article complet à découvrir sur le blog. 20 conseils pour appliquer la Discipline positive

Qu'est-ce que la Discipline Positive ?

La Discipline positive est une approche de l’éducation, une philosophie créée par les psychiatres Alfred Adler et Rudolf Dreikurs puis développée par les psychologues Jane Nelsen et Lynn Lott.

Le principe : aider les adultes, parents, enseignants et éducateurs, à vivre une relation saine basée sur le respect, la confiance et la connexion mutuelle.

Le livre de Jane Nelsen, sur lequel je me base pour rédiger cet article, nous aide à comprendre les comportements inappropriés de nos enfants (les « bêtises »), à les gérer au quotidien en favorisant des attitudes positives et des stratégies d’interaction humaine. Les “boîtes à outils” de ce livre sont de vrais trésors !

La discipline positive consiste à éduquer son enfant entre bienveillance et fermeté. Ni permissive et laxiste, ni punitive

Les outils fournis par Jane Nelsen nous donnent accès la connaissance de soi, à l’autodiscipline, à la responsabilité, à l’attitude collaborative et à la résolution de problèmes.

Les lecteurs de cet article ont également lu :  Parentalité positive et Growth Mindset, mode d’emploi

Discipline positive : 20 conseils pour l’appliquer au quotidien, citation Jane Nelsen

Fondements de la Discipline Positive

Discipline positive, quelques éléments clés :

  • Alfred Adler pensait que l’autoritarisme et la punition ne créent pas l’atmosphère de connexion nécessaire pour que les enfants veuillent changer leur comportement. Tout changement commence donc par une connexion avec l’enfant ;
  • Il croyait que les enfants avaient besoin à la fois d’ordre (structure et responsabilité) et de liberté pour grandir en tant que citoyens qui contribuent à la vie de leur communauté ;
  • Pour Alfred Adler, la plupart des « mauvais comportements » étaient en fait des réponses à un problème différent (un sentiment de déconnexion);
  • Il a noté que nous aspirons profondément à faire partie d’une communauté et que l’apprentissage des compétences nécessaires pour contribuer à la communauté ou avoir un intérêt social est un élément important de la santé mentale à long terme ;
  • La plupart des comportements inappropriés de nos enfants trouveront donc leur source dans l’absence d’une des 7 Perceptions et Compétences Essentielles ci-dessous :
Les 7 perceptions et compétences essentielles de l'enfant d'après le livre Discipline positive de Jane Nelsen

En appliquant des “punitions positives” et en offrant un accompagnement approprié à son enfant, l’adulte met toutes les chances de son côté pour que l’enfant développe ces perceptions et attitudes.

Les mots-clés de la Discipline Positive :

  • Bienveillance et fermeté, voilà les maîtres-mots de la Discipline Positive ;
  • Avant toute tentative de discussion, résolution de problème ou utilisation d’un outil, établir une connexion aide l’enfant à se sentir important à nos yeux. Connectez-vous à votre enfant, analysez ses besoins : votre enfant a des forces, une beauté intérieure et il est unique ;
  • Une efficacité à long terme plutôt qu’une solution permettant de résoudre un souci à court terme… mais à quel prix ?
  • L’erreur est une excellente opportunité d’apprentissage : elles font progresser ;
  • Les forces (les super-pouvoirs) et le potentiel de chacun sont mis en valeur grâce à l’encouragement ;
  • Concentrez-vous sur les solutions plutôt que sur les punitions. Les punitions fonctionnent ponctuellement, mais qu’enseignent-elles aux enfants ? Que ressentent-ils ? Après la punition, quelles compétences en résolution de problèmes avez-vous contribué à développer chez les enfants ?
  • Implication et coopération : essayez d’impliquer votre enfant dans la recherche de solutions.

La fermeté n’empêche pas la souplesse !

Avant de commencer à utiliser ces outils pour éduquer un enfant, demandez-vous :
qu’est-ce que j’essaie d’obtenir de lui ?

Une relation saine, des compétences essentielles ?

Après cela, vous serez prêt à commencer à savoir quels seront les outils les plus efficaces que vous utiliserez en tant que père ou mère.

Les lecteurs de cet article ont également lu Parentalité positive et Growth Mindset, mode d’emploi

"LA PUNITION N'AIDE PAS LES ENFANTS à Développer ce sentiment d'appartenance et d'importance, encore moins le sentiment d'être en lien", citation Jane Nelsen

1- Croyances et objectifs-mirages : qu’est-ce qui dirige le comportement de notre enfant ?

Nous voulons tous sentir que nous participons activement au processus de prise de décisions concernant notre propre vie, notre corps. Le concept de soi et l’estime de soi dépendent de cette perception.

 

Nos convictions sont le moteur de nos performances ! 

Il est essentiel de connaître les croyances cachées derrière le comportement de nos enfants afin de stimuler la possibilité de les changer. Parfois, les enfants ne ressentent pas le lien, interprètent de façon incorrecte un mot, un regard, un acte et essaient par tous les moyens à leur disposition de le retrouver…. ou abandonnent.

Un enfant qui se conduit mal est un enfant découragé.

Il y a quatre objectifs-mirages qui conduisent nos enfants à des comportements négatifs :

  • Accaparer l’attention : « Vous ne me considérez que lorsque vous faites attention à moi » ;
  • Prendre le pouvoir : « Vous ne me considérez que lorsque je commande, que je suis en position de force. » ;
  • Prendre une revanche : « Vous ne me considérez pas, mais au moins je peux vous rendre la pareille. » ;
  • Confirmer sa croyance d’incapacité : « Il vous est impossible de me considérer, j’abandonne, je me désengage. »

Un enfant se sent motivé quand il pense que nous comprenons son point de vue !

2- Apprendre à connaître son enfant

Connaissez-vous vraiment votre enfant ? Avez-vous déjà essayé d’entrer dans son monde et de comprendre son point de vue ? 

Une autre question à laquelle vous devriez répondre : avez-vous confiance en votre enfant ? Pensez-vous que c’est un être humain magnifique qui a le potentiel d’apprendre et de grandir dans cette vie de défis ?

Lorsque vous avez confiance en votre enfant, il vous est plus facile d’arrêter de contrôler, de corriger et de punir. La Discipline Positive permet de remettre l’enfant en situation de capacité.

Ensuite, commencez à utiliser des méthodes de soutien et d’encouragement, un accompagnement qui laisse à votre enfant la liberté d’apprendre des compétences qui lui seront nécessaires tout au long de sa vie : confiance et estime de soi, responsabilisation, intelligence sociale et émotionnelle, etc.

3- Discipline positive : comment être ferme et bienveillant à la fois ?

Trouver l’équilibre entre fermeté et bienveillance n’est pas chose facile. Il sera plus simple pour certains parents d’être bienveillants, mais être fermes sera plus compliqué !

Et inversement : trop de fermeté, trop d’autorité.

Aucune de ces deux attitudes n’est saine, car elles n’aident pas au développement des compétences et du potentiel de l’enfant . 

La fermeté et la bienveillance guident les enfants à coopérer et à connaître les limites. Un cadre posé à l’intérieur duquel ils peuvent être libres et en sécurité.

La bataille entre punition et permissivité ne finira-t-elle jamais ? Nous, les adultes, avons de réelles difficultés à abandonner la punition.

4- Focus sur l'avenir plutôt que sur le passé

  • Concentrez-vous sur les solutions plutôt que sur les conséquences

N’avons-nous pas tendance à vouloir « faire payer » notre enfant pour sa bêtise au lieu de chercher des solutions qui pourraient l’aider à l’avenir ?

Résultat : l’enfant se sent humilié, lui-même dans un cercle de revanche et en colère contre l’adulte. Les résultats à long terme sont décrits comme suit par Jane Nelsen : Rancœur, Revanche, Rébellion, Retrait (dissimulation), voici les 4 “R” de la punition.

Comment faire pour surmonter ce problème la prochaine fois qu’il se présentera ou même pour l’éviter ? En se concentrant sur les solutions plutôt que sur les conséquences : comment réparer mon erreur ?

  • Impliquez votre enfant dans la recherche de solutions

Les enfants ont souvent des ressources, mais nous ne leur donnons pas la possibilité de le prouver. Les entendre, les impliquer leur permet de développer non seulement leur sens des responsabilités, mais aussi leur confiance et leur estime de soi.

Arrêtons de commander et commençons à demander aux enfants de nous aider à résoudre les problèmes. Ne sous-estimons pas leurs capacités.

5- Les temps d’échange en famille (TEF)

Voilà un outil que j’affectionne tout particulièrement, un outil de Discipline Positive qui me parait indispensable : le Temps d’Echange en Famille ou TEF, un rendez-vous hebdomadaire (au minimum) qui permet à chacun de s’exprimer et qui donne accès à une résolution de conflits saine et bienveillante. 

Après un tour de table de compliments, on discute, en famille, de sujets qu’il est nécessaire d’aborder comme le rangement, la vie en communauté, les repas, des problèmes personnels, etc.

Plusieurs compétences sont ainsi stimulées : communication, coopération, respect mutuel, créativité, responsabilité. Les enfants et parents peuvent apprendre à exprimer leurs sentiments et puis, ça peut être un grand moment de qualité à partager en famille.

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6- Offrir un accompagnement de qualité à son enfant

Un accompagnement par la confiance est toujours plus valorisant qu’une mise en lumière de toutes nos erreurs. Accompagner avec bienveillance et fermeté plutôt que punir et donner des leçons sera donc plus efficace si vous cherchez à aider votre enfant à développer ses compétences.

Un mot, un choix, peut tout changer :

  • Tu es capable d’y arriver
  • Tu as les forces en toi pour y arriver
  • Tu préfères lire une histoire et jouer au jeu bisou-dodo ou plutôt lire deux histoires ?

Si votre enfant résiste, il faudra regarder dans quel objectif-mirage il se situe et trouver des solutions. 

Quelle est la cause de cette “lutte de pouvoir” : attirer l’attention, avoir le contrôle, prendre sa revanche ?

Une solution, en Discipline positive, doit être reliée à la problématique, respectueuse, raisonnable et aidante. Vous avez les capacités de trouver ensemble cette solution, à vous de jouer !

La discipline positive de Jane Nelsen Il suffit parfois d'un mot, d'un geste pour insuffler du courage et la force d'aller de l'avant.

7- Demander au lieu de commander

Poser des questions de curiosité au lieu donner des leçons est une méthode très efficace de Discipline positive :

  • Entrez dans le monde de votre enfant en lui permettant d’explorer les conséquences de ses choix. “Quoi, comment ? Quels sont tes pensées et sentiments ?” ;
  • Utilisez l’écoute active : répéter, reformulez et essayez le plus possible d’être pleinement présent, montrez-lui que vous le comprenez. On peut tout à fait comprendre sans pour autant cautionner ;
  • Évitez les questions inappropriées qui blessent ses sentiments ;
  • Ne posez pas de questions dont vous connaissez la réponse et le but est de “piéger” votre enfant.

Un enfant est plus susceptible d’écouter après avoir été entendu !

“À ton avis, qu’est-ce qui a provoqué cette situation ? Comment penses-tu résoudre le problème ?”

8 - La force de la routine dans la Discipline Positive

Certains parents pensent que la routine détruit la spontanéité. Sans routine, de nombreuses familles vivent le chaos au lieu de la spontanéité. 

Ma fille Zoé, 4 ans, a braiment besoin d’une routine pour le lever et le coucher du soir, deux moments particulièrement sources d’angoisse pour elle.

Établir une routine évite les désaccords tels que l’heure du coucher, le temps de se lever, l’heure des repas, le brossage des dents… La routine aide à diminuer, voire supprimer, la lutte pour le pouvoir. 

Les avantages à long terme sont la sécurité, une atmosphère calme, la confiance et les compétences de vie des enfants. Les enfants apprennent à être responsables de leur comportement, à coopérer davantage avec la famille.

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Je vous conseille de lire ce livre gratuit de 60 pages de Jean-Philippe, professeur des écoles et créateur de la marque Actimomes. Je l’ai découvert récemment sur grâce à chaîne YouTube et notamment grâce à ses vidéos sur les ateliers Montessori, les Alphas, etc.

9- Les erreurs comme opportunités d’apprentissage

Qu’avons-nous appris dans notre enfance concernant les erreurs ?

  • Les erreurs sont mauvaises
  • On ne doit pas se tromper !
  • Faire des erreurs signifie qu’on est « nul », « stupide »,
  • L’erreur doit être cachée des autres, on ne doit montrer que les réussites.

Enseignez aux enfants que faire des erreurs est une occasion de valoriser l’aide des autres. Cela les encourage à assumer la responsabilité de ce qu’ils font.

Il nous faut maintenant avoir le courage d’être imparfait, accepter nos erreurs et mieux encore, les voir d’un autre œil : nous pouvons en tant qu’adulte, être un modèle dans la gestion des erreurs.

«intégrer l'erreur dans le processus d'apprentissage demande à l'adulte le "courage d'être imparfait" » JANE NELSEN

Quelques suggestions d’exercices pour valoriser ses erreurs :

  • Citer ou écrire Mon erreur du jour
  • La leçon que j’en ai tirée
  • S’auto-évaluer
  • Travailler sa résilience.

OUTIL : Appliquer les 3 « R » de la récupération 

  1. Reconnaître l’erreur avec un sens des responsabilités au lieu de s’enfermer dans la culpabilité ;
  2. Réconcilier en s’excusant auprès de la personne qui a été blessée ou offensée ;
  3. Résoudre le problème autant que possible en travaillant ensemble pour le résoudre.

“J’ai fait une erreur, je suis désolée d’avoir cassé tes écouteurs. J’aimerais que l’on trouve une solution ensemble.”

Ensuite, laissez-vous guider…

10- Créer sa Roue des Choix

En Discipline positive, la Roue des Choix est un  support visuel ludique qui propose à l’enfant différents choix afin de résoudre un conflit. L’enfant ou les enfants et l’adulte créent ensemble cette roue sur-mesure, le principe étant chaque enfant doit avoir sa propre roue personnalisée.

Donnez à l’enfant au moins deux options. Permettre de choisir, c’est reconnaître la capacité. 

À mesure qu’ils grandissent, ils ont besoin de plus d’alternatives, sauf si vous faites face à une lutte de pouvoir. Il y a des occasions où le choix n’est pas le plus approprié. Cela se produit spécifiquement avec les jeunes enfants. Il n’est pas approprié de choisir de blesser quelqu’un ou être dans une situation à risque comme grimper sur le toit d’une maison. Les jeunes enfants ont besoin de limites pour choisir. Avant trois ans, l’adulte fournit des limites et des alternatives.

La roue des choix du livre Discipline positive de Jane Nelsen, outil sur-mesure créé pour résoudre un conflit

11- L'importance du temps de pause

Faire une pause, prendre du recul concernant une situation conflictuelle, “se calmer” et se recentrer sur soi, voilà une belle idée. Pour éviter de réagir à chaud, il est parfois nécessaire de ne rien dire, tourner 7 fois sa langue dans sa bouche avant tout !

Le bouton pause peut être activé à l’aide d’un geste “ancré”, en appuyant littéralement sur une partie du corps, en prononçant tout simplement un mot comme “pause” ou en s’isolant pour lire un livre, colorier un mandala, respirer, se réciter des affirmations positives, etc. 

L’exercice consiste donc à construire ensemble ce “bouton” ou ce lieu qui doit être vécu comme un espace de reconnexion et non pas comme une punition.  Vous pouvez également construire un espace dédié au calme et à la reconnexion avec soi-même et ses facultés de réflexion.

Le temps de pause, utilisé de manière positive et saine, permet ensuite à l’ensuite d’accéder à toutes ses capacités de raisonnement. 

A l’école ou à la maison, cet espace est un beau cadeau offrir à votre enfant, qui s’en servira ensuite toute sa vie d’adulte

Cahier confiance en soi exercice EFT, relation enfant, gestion des émotions

12- Attention à vos formulations de phrases et à vos gestes

La parentalité positive est semée d’embûches et la première difficulté est qu’elle nous pousse à nous remettre en question encore et encore. La façon dont nous parlons aux autres et en particulier à n os enfants a toute son importance.

Dire “Quand … alors” 

Il est plus efficace de dire : “Dès que tu auras terminé de ranger ces vêtements, tu pourras aller jouer avec ton amie” plutôt que “Si tu as terminé de ranger ces vêtements, tu pourras aller jouer avec ton amie”.

Formulation positive

Au lieu d’interdire de faire quelque chose à votre enfant, il est préférable de lui indiquer ce qu’il a le droit de faire.

« Tu peux jouer au ballon dans le jardin » sera plus efficace que « Ne joue pas au ballon dans la maison ».

Utilisez également le langage non verbal, des « codes » entre vous, comme un geste de la main (une main sur le cœur ou sur l’oreille peut signifier “Je t’écoute“), un objet symbolique placé à un endroit stratégique, un petit rituel.

13- La puissance de la responsabilisation

Avec la Discipline Positive, chaque opportunité s’accompagne d’une responsabilité.

Au lieu de menacer ou punir votre enfant, apprenez-lui comment il pourrait résoudre ce problème à l’avenir. 

Au lieu de “faire à la place” de votre enfant tout ce qu’il pourrait faire lui-même, impliquez-le dans les tâches à accomplir afin de mettre en valeur ses capacités et développer son sentiment d’appartenance. Les compétences acquises grâce à cette responsabilisation lui serviront toute sa vie.

Travaillez en équipe !

Discipline positive : 20 conseils pour l’appliquer au quotidien

14- Les conséquences naturelles

En Discipline Positive, une conséquence naturelle est quelque chose qui se produit suite au choix de l’enfant, sans intervention de l’adulte. C’est une grande opportunité d’apprentissage.

Lorsque les conséquences naturelles sont immédiates, elles sont très efficaces. 

J’oublie de préparer mon goûter

Conséquence naturelle => j’ai faim

Parfois, cependant, les conséquences naturelles ne sont pas immédiates ou sont si dangereuses qu’elles ne peuvent être tolérées… Attention à bien discuter des nouvelles règles et des nouvelles responsabilités avec votre enfant avant d’instaurer quoi que ce soit.

15- Les conséquences logiques

L’intervention d’un parent, d’un autre enfant, camarade est requise lorsque la conséquence naturelle n’est pas appropriée, car elle peut être nuisible ou blesser quelqu’un. 

Pour qu’une conséquence logique ne soit pas une punition, il est essentiel d’être connecté, respectueux et raisonnable. Si ce n’est pas “évident”, ce n’est pas logique !

 

Soyez confiant qu’avec le temps, l’enfant prendra sa responsabilité.

Prenons l’exemple d’un enfant qui dessine sur un mur, outch !

Ce qui est attendu, c’est que l’enfant nettoie le mur sur lequel il a dessiné. C’est bien une conséquence en lien avec l’action, respectueuse de tous et raisonnable.

Au début, vous pouvez l’aider, le guider et enfin, le laisser réparer seul. Le laisser réparer son erreur, c’est lui offrir l’opportunité d’évoluer, d’apprendre à se connaître et de diminuer les probabilités qu’il reproduise cette erreur.

16- Éliminer la punition

De nombreux parents et enseignants utilisent les conséquences logiques comme moyen pour les enfants de payer pour un fait (revanche) au lieu de concentrer leur attention sur les solutions et les objectifs ou besoins non satisfaits. 

Utiliser un ton de voix humiliant, rabaissant transforme ce qui pourrait être une simple conséquence logique en punition et va bien au-delà des simples conséquences.

Il vous faudra donc utiliser la “punition positive” en utilisant ces conseils et outils :

  • Mener l’enquête pour savoir quel est l’objectif-mirage qui se cache derrière ce comportement, vous allez devenir un vrai détective !
  • Proposer des Temps d’échanges en famille et y ajouter à l’ordre du jour les comportements inappropriés ;
  • Valoriser les capacités de votre enfant, l’impliquer dans le quotidien et les prises de décisions, le faire participer ;
  • Faire confiance à votre enfant ;
  • Lui enseigner le principe du Temps de pause positif et créer ensemble cet espace ;
  • Créer sa Roue des Choix et s’entraîner ;
  • Créer des routines ;
  • Travailler sur les émotions avec la météo intérieure notamment ;
  • Lui enseigner les 3 “R” et le “A” de la recherche de solution. La solution doit être

    Reliée

    Raisonnable

    Respectueuse

    Aidante

"conjuguer la fermeté et la bienveillance, c'est respecter en même temps le monde de l'adulte et celui de l'enfant", Jane Nelsen

17- Encouragement VS récompense

Les récompenses apprennent aux enfants à dépendre du jugement des autres au lieu de se fier à leur propre sagesse et à leur propre évaluation. 

“Ce que j’ai fait est bien parce qu’on m’a récompensé”

D’où l’importance de l’auto-évaluation et de l’encouragement.

Au lieu d’apprendre à un enfant à ne jamais faire d’erreur, apprenons-lui à s’en servir et à en tirer des apprentissages. Il ne faut pas se leurrer : tout le monde fait des erreurs ! La différence entre deux individus réside dans leur gestion de leurs erreurs et leur capacité à s’en servir pour progresser.

"le changement constructif est facilité par l'encouragement, qui se centre sur les forces de l'individu", Jane Nelsen, citation

18- L'honnêteté émotionnelle

Une émotion décrit ce qu’il se passe en nous à un instant précis.

Apprendre à exprimer ses sentiments, c’est obtenir des informations précieuses sur nous-mêmes. Les émotions ne sont ni « bonnes » ni « mauvaises », appropriées » ou inappropriées », logiques ou illogiques. Elles sont là pour nous dire quelque chose sur nous, nous alerter.

De plus, autoriser son enfant à exprimer ses sentiments, quels qu’ils soient, c’est lui montrer qu’ils sont bien réels et qu’il ne s’agit pas de les nier. Toutes les émotions sont acceptables même si tous les comportements ne le sont pas !

Les émotions négatives cachent un besoin non satisfait que nous sommes seuls capables de comprendre.

Je me sens stressé.e => J’ai besoin de prendre soin de moi, de faire une pause

Je me sens triste  => J’ai besoin de bienveillance, d’écoute, de positif, de me recentrer sur moi.

Les émotions sont le moteur de nos comportements, il est donc essentiel de les définir et de comprendre les mécanismes qui les déclenchent.

19- Les moments privilégiés ou moments de qualité

Les moments de qualité font partie des 5 langages de l’amour de Gary Chapman et des principes de base de la Discipline Positive.

Les enfants ont besoin de temps pour être seuls avec leurs parents. Quand ils sont petits, c’est un besoin vital !

Planifiez des activités avec votre enfant et profitez d’un moment spécial, ne serait-ce que quelques minutes chaque jour de pleine présence. S’amuser, jouer, discuter, se toucher, se chatouiller, faire une activité ensemble comme une sortie ou une séance de yoga, voilà qui rapproche !

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20- Accueillir le message d'amour

Lorsqu’un enfant se sent aimé pour ce qu’il est, de façon inconditionnelle, il se construit sur une base solide, un socle stable qui lui permet d’accéder sans barrières à tout son potentiel, à ses capacités et ses envies. 

Il répond à ses autres besoins sans perdre d’énergie à rechercher partout l’amour qui lui manque, sans avoir peur de perdre cet amour qui lui est si essentiel.

Parlez-lui le langage qu’il comprend : les mots d’amour, les mots encourageants et valorisants, les caresses, les cadeaux, etc. Apprenez à votre enfant ce qu’est amour inconditionnel, la joie altruiste, celle qui se multiplie quand on sait être heureux pour les autres, tout simplement. 

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"GRANDIR DANS CE CADRE PERMET DE PARTIR DANS LA VIE AVEC DES RESSOURCES TELLES QUE L'AUTODISCIPLINE, LA COOPéRATION, LA RESPONSABILITé, LA RéSILIENCE, l'INGÉNIOSITÉ, LES COMPéTENCES NéCESSAIRES à LA RéSOLUTION DES CONFLITS,aUTANT DE CADEAUX POUR S'ACCOMPLIR AUJOURD'HUI ET DEMAIN", Jane Nelsen, Discipline positive

J’ai trouvé ce résumé du livre de Jane Nelsen au format vidéo animée très bien réalisé.

 Je vous invite à la découvrir pour encore mieux intégrer la théorie avant de passer à la pratique !

Parentalité pas à pas explique comment mettre en place la Discipline Positive et gérer la transition entre votre ancien mode d’éducation et ce nouveau mode, entre fermeté et bienveillance.

Alors, êtes-vous prêts à tenter l’expérience de la Discipline Positive ?

Cette philosophie de vie est un véritable cadeau à offrir à nos enfants, permettons-leur d’exprimer leurs émotions, leur potentiel, accordons leur notre confiance et laissons-les explorer les conséquences de leurs décisions.

Accompagner un enfant à travers la Discipline Positive est un véritable investissement de notre temps et de notre énergie. Ce ne sera pas tous les jours faciles, certes, mais permettre à son enfant d’être libre et autonome est un cadeau d’une valeur inestimable.

Anaïs

Discipline positive : 20 conseils pour l’appliquer au quotidien

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