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Cadeau En PDF 15 postures de Yoga Anti-Stress à imprimer
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Grandir Zen fête les grands-pères !
Chaque petit geste compte, c’est pourquoi nous avons créé quelque chose de vraiment spécial pour vous cette année.
Nous vous avons préparé une carte de la fête des papis à imprimer, découper, colorier et personnaliser. A vos crayons de couleurs !
Une Carte en forme de cœur à imprimer et personnaliser pour la fête des Grands-Pères !
Une carte simple et élégante pour transmettre tout son amour et sa gratitude envers une personne chère à son cœur.
Bonne fête papi. Chaque jour, tu m’aides à grandir. Merci.
Je vous invite à cliquer sur l’image ci-dessous pour télécharger gratuitement la version imprimable de la carte de fête des grands-pères :
Personnalisable et créative : cette carte à colorier est en partie vierge pour laisser tout l’espace nécessaire pour que votre enfant y ajoute ses propres touches artistiques. Il peut y écrire un doux message, un poème, ou simplement ajouter un joli dessin ;
Facile à réaliser : il vous suffit d’imprimer notre modèle, de laisser votre enfant la colorier et de personnaliser le message. Une activité amusante et éducative !
Voici le mode d’emploi pour fabriquer votre carte de fête des grands-pères personnalisée.
Mon article étant destiné aux enfants, je choisis d’utiliser le tutoiement. C’est parti !
Tu as besoin de :
Télécharge-les en cliquant sur ce lien : Carte de fête des grands-pères Format PDF
Choisis l’une des deux versions de la page intérieure : avec ou sans mot sur la page de gauche.
Sur la version vierge à gauche, tu peux recopier le mot d’amour proposé, en inventer un, dessiner, colorier, coller un souvenir, une photo, etc.
Colorie les fleurs et les mots d’amour des deux pages avec des feutres, des crayons de couleurs ou des craies grasses.
Découpe les cœurs en suivant les pointillés et les tulipes et pétales de la page extérieure.
Colle les deux cœurs l’un sur l’autre de manière à former une carte recto-verso.
Colle les fleurs et pétales sur la partie gauche de la page extérieure, sur laquelle il est écrit “Bonne fête PAPI”.
Je te montre un exemple ci-dessous :
Personnalise ta carte de fêtes des grands-pères en complétant l’espace libre de la page intérieure ou en ajoutant des dessins, des mots, en collant des souvenirs, etc.
Tu peux l’offrir à ton papi le jour de sa fête en lui récitant, par exemple, ton poème.
Envie d’écrire un mot ou une lettre de gratitude à ton papi ?
Je te partage un article qui peut t’aider : Comment débuter et tenir un journal de gratitude pour enfant – Modèle en téléchargement gratuit
Nous avons créé la carte de la fête des gens qu’on aime !
Une carte à personnaliser qui permet de dire Merci à une personne que l’on aime de tout cœur.
Comment aider nos enfants à cultiver une flexibilité mentale saine ?
Dans notre monde en constante évolution, il est essentiel de savoir s’adapter.
Mais pour certains enfants, passer de la rigidité à la flexibilité mentale est un vrai défi ! Ils ne s’adaptent pas tous de la même manière aux changements. Pour les parents comme pour les enfants, c’est épuisant. Heureusement, la flexibilité mentale est une capacité cognitive qu’il est possible d’entraîner dès l’enfance avec de petites actions quotidiennes.
Alors voyons ensemble 10 façons d’améliorer la flexibilité mentale de nos enfants.
La flexibilité mentale fait partie des fonctions exécutives que sont la planification, l’organisation, l’initiation, la régulation et le contrôle des comportements, des émotions et des processus cognitifs qui permettent à un être humain d’atteindre des objectifs spécifiques.
Egalement connue sous le nom de flexibilité cognitive, elle fait référence à la capacité d’un enfant à adapter sa pensée et son comportement en réponse à des situations nouvelles ou changeantes. C’est une composante essentielle du développement cognitif car elle permet à l’enfant de s’adapter à de nouvelles informations, de résoudre des problèmes et de prendre des décisions appropriées dans des contextes variés.
Le mode d’action de la flexibilité mentale implique généralement ces aspects :
Inhibition cognitive : l’enfant est capable (ou non) de supprimer une réponse ou une règle de pensée précédente qui n’est plus appropriée dans une nouvelle situation.
Changement de perspective : l’enfant peut voir une situation ou un problème sous différents angles et considérer les points de vue des autres.
Transition entre les tâches : la capacité à passer efficacement d’une tâche à une autre, en adaptant son comportement et sa pensée en conséquence.
Résolution de problèmes : la flexibilité mentale de l’enfant lui permet de trouver des solutions créatives à des problèmes complexes.
Apprentissage adaptatif : pouvoir intégrer de nouvelles informations et ajuster les connaissances et compétences en conséquence.
Imaginons un enfant dont le jouet préféré est une petite voiture rouge et qui joue avec elle tous les jours.
Un jour, un copain vient lui rendre visite et lui propose d’échanger sa voiture rouge contre un camion vert.
Au début, l’enfant peut être réticent à l’idée de se séparer de sa voiture rouge parce qu’il l’adore.
Mais grâce à sa flexibilité mentale, il prend un moment pour réfléchir et réalise que le camion vert est plus grand, peut transporter plus de choses et qu’il pourrait s’amuser différemment avec lui.
Finalement, l’enfant accepte l’offre de son ami et échange sa voiture rouge contre le camion vert.
Dans cette situation, l’enfant a utilisé sa flexibilité mentale pour changer sa perspective, inhiber son attachement initial à la voiture rouge et prendre une décision adaptée à la nouvelle situation.
La curiosité est le carburant de la flexibilité mentale. Encouragez votre enfant à poser des questions, à explorer de nouveaux sujets et à apprendre constamment. Cela l’aidera à s’adapter facilement à de nouvelles idées et perspectives.
Changez les choses dans votre lieu de vie, déplacez des objets, modifiez l’emplacement d’un meuble, etc.
Modifier des détails de l’environnement est une action simple qui peut aider votre jeune enfant à développer sa flexibilité mentale.
Allez-y doucement : un livre, un élément décoratif déplacé peuvent parfois perturber certains enfants.
Exposer votre enfant à une variété de livres, de cultures et de points de vue va l’aider à élargir ses horizons.
La lecture et l’écriture sont deux outils parfaits pour développer l’imagination.
Et plus nous travaillons à être imaginatifs, plus nous aurons la capacité de rendre notre esprit flexible. En général, plus la flexibilité est grande, plus l’imagination est grande .
Les jeux de rôle, les jeux de construction et les jeux créatifs encouragent la pensée flexible en permettant à l’enfant d’imaginer et de créer de nouvelles réalités.
J’adore l’exercice du trombone : prenez ou imaginez un trombone et listez ensemble tout ce que vous pourriez faire avec.
Voir cet article https://www.out-the-box.fr/pensee-divergente-testez-creativite-trombone/
Impliquez votre enfant dans la résolution de problèmes familiaux (en vous adaptant à sa maturité émotionnelle).
Si vous avez plusieurs enfants, encouragez-les à résoudre leurs problèmes ensemble, avec votre présence en tant que guide ou arbitre si besoin.
Cela les encourage à penser de manière créative et à trouver des solutions innovantes.
Bien que les routines soient importantes, évitez d’être trop rigide surtout une fois ces routines bien installées.
Permettez des ajustements occasionnels pour que votre enfant apprenne que le changement peut être positif et apporter son lot de bonnes surprises.
Créez un espace dans lequel votre enfant se sent à l’aise pour exprimer ses pensées, ses opinions et aussi ses peurs.
Une communication ouverte favorise une pensée flexible.
Lorsque votre enfant fait des erreurs, expliquez-lui que ce sont des occasions d’apprendre : apprendre à se reposer, à faire une pause, grandir grâce à un échec, etc.
Les lecteurs de cet article apprécient également 8 façons de se servir de ses erreurs pour grandir
Encouragez votre enfant à agrandir sa zone de confort en l’amenant à faire face à des situations nouvelles et parfois inconfortables pour lui.
Aidez-le à travailler sa relation aux opportunités, les saisir, célébrer les victoires. Cela stimule la curiosité et l’adaptabilité.
Montrez l’exemple en étant flexible vous-même. Admettez quand vous avez tort, explorez de nouveaux intérêts et embrassez les changements 🙂
En tant que parents et éducateurs, nous avons un rôle clé à jouer dans le développement de la flexibilité mentale de nos enfants.
En suivant ces dix conseils, nous pouvons les aider à s’épanouir dans un monde en constante évolution.
Rappelez-vous que la flexibilité mentale est une compétence qui les servira tout au long de leur vie. Et faites-moi un retour dans les commentaires !
“S’inquiéter, c’est comme attendre qu’il pleuve avec son parapluie ouvert”, François Lemay
J’avoue, comme tous les parents, je m’inquiète souvent pour mes filles.
Nous voulons tous que nos enfants soient heureux, en bonne santé et en réussite scolaire.
Mais comment trouver le juste milieu entre l’inquiétude légitime et celle qui nous empêche de vivre sereinement en famille ? Entre protection et surprotection ? Comment laisser plus de liberté et d’autonomie à nos enfants tout en étant des parents sereins ?
Dans cet article, je vous propose plus de 20 outils et réflexions basées sur mon expérience personnelle pour apprendre à mieux vivre avec vos inquiétudes et offrir à votre enfant la chance d’être plus autonome.
Insomnie, questionnements, stress… sont le lot de tous les parents !
D’ailleurs, étions-nous vraiment préparés à ça avant de devenir parent ?
La naissance d’un enfant ce n’est pas que de la joie. Ce sont aussi des peurs, des inquiétudes, des questionnements. C’est un package !
Chaque nouvelle étape vers l’autonomie représente pour moi une zone d’inquiétude concernant la sécurité, l’état physique ou émotionnel de mes enfants. La rentrée scolaire, un déménagement, des conflits à l’école, etc.
J’ai beau savoir que s’inquiéter ne résout rien, surtout pas pour des choses pour lesquelles je n’ai aucun contrôle, l’inquiétude peut m’empêcher de dormir…. ou me figer sur place.
Alors comment vivre avec ?
Attendre sous la pluie avec un parapluie ouvert ne change pas la météo : s’il doit pleuvoir, il pleuvra. S’il ne pleut pas, je n’aurais pas profité du soleil ou du beau temps, recroquevillée sous mon parapluie.
Pour l’inquiétude, c’est pareil !
Il y a l’inquiétude légitime, rationnelle, qui nous pousse à agir et à améliorer les choses.
Et il y a celle qui nous bouffe et qui constitue un frein à l’autonomie de nos enfants. Parlons-en !
L’autonomie est une valeur importante pour moi, elle fait totalement partie de mon mode d’éducation. C’est un cadeau que je fais à mes enfants.
C’est terrible pour moi d’imaginer qu’au moment où mes filles « quittent le nid », elles réalisent soudain qu’elles ont tout à apprendre, que ce soit cuisiner, remplir des papiers, concrétiser un projet, etc.
Ma valeur autonomie est plus forte que mon inquiétude, alors je respire à fond et je les accompagne, j’essaye de leur apprendre à faire seules. Chacune à leur rythme, un pas après l’autre.
L’estime de soi, c’est-à-dire l’image que l’on a de soi-même, se construit progressivement depuis l’enfance. Pour une estime de soi saine, l’enfant a besoin d’un accompagnement à distance, de challenges, de responsabilisation, d’échecs et de réussites.
Il a besoin de cultiver son état d’esprit de croissance (Growth Mindset).
L’enfant a besoin d’espace pour découvrir ses propres capacités, ses limites, ses moteurs.
Pas de panique ! L’enfant a aussi besoin d’un modèle d’adulte en cours d’apprentissage, il n’est pas question d’être un adulte parfait. Au contraire !
Quand les parents sont inquiets, les enfants en sont directement impactés (en mode éponges à émotions) ou indirectement, car le parent inquiet est de mauvaise humeur, fatigué, stressé voire physiquement affecté !
Alors maintenant, comment fait-on concrètement pour accompagner nos enfants vers l’autonomie sans se sentir rongé par l’inquiétude ?
Je vous livre plus de 20 outils pur mieux vivre avec l’inquiétude, faire du tri dans vos sources d’angoisse de parent et permettre à votre enfant de devenir autonome dans la sérénité.
En vous concentrant sur la façon dont vous pouvez aider votre enfant maintenant, vous apaisez vos craintes concernant l’avenir.
Avoir anticipé et être passé à l’action, c’est aussi éviter de se retrouver au pied du mur du jour au lendemain et demander à l’enfant d’être autonome alors qu’il n’est pas prêt. C’est brutal ! Il est important d’anticiper et d’avancer pas à pas.
Vous lisez des livres sur la parentalité, des articles (comme maintenant), vous regardez des vidéos ? Super ! Lisez un article, un chapitre ou regardez une vidéo et appliquez les méthodes pour voir ce que ça donne vraiment pour vous.
Faites à votre façon mais surtout, ne restez pas coincé dans la théorie, pratiquez !
Agir à son échelle, sur ce que l’on peut contrôler et anticiper…
Exemple extrait de ma propre vie : ma fille de 11 ans va devoir se rendre seule de son collège à sa salle de sport. Je peux réaliser le trajet une ou plusieurs fois avec lui avant de le laisser gérer seul, lui demander de me contacter à son arrivée (avec son téléphone, celui du professeur de sport), m’assurer de la présence de lampadaires pour les soirs d’hiver, etc.
Je ne vous garantis pas une absence d’inquiétude, au contraire ! Les premières fois seront sans doute source de stress mais ensuite, vous aurez une plus grande confiance en votre enfant et la conviction qu’il est de plus en plus débrouillard.
Dans son livre « Le petit guide des parents hypersensibles », Valentine Magnée parle de Parentalité Juste.
C’est ce qu’est pour moi ce que l’on appelle actuellement la parentalité bienveillante (qui est très controversée). L’équilibre entre fermeté et bienveillance. C’est ne pas éduquer par la peur mais ne pas se sacrifier soi-même pour son enfant.
La Parentalité Juste consiste à trouver l’équilibre entre les besoins de l’enfant et ceux du parent. Et besoin n’est pas désir !
Je vous invite donc à vous entraîner à exprimer vos besoins, comme le préconise la Communication Non Violente (ou CNV).
En tant que parent, nous pouvons dire tout simplement “Quand je te vois faire ça, je ressens de la peur. J’ai besoin de savoir que tu es prudent, que tu es en sécurité.”
Je ne connais pas un seul parent qui ne s’inquiète jamais pour son enfant. Accepter cette émotion c’est aussi montrer l’exemple à son enfant : je me sens inquièt.e mais ça ne m’arrête pas !
Comme toute sortie de zone de confort, c’est inconfortable !
L’astuce est donc d’accueillir l’émotion (l’inquiétude) en s’appliquant la Communication Non Violente (CNV) à soi-même :
L’idée n’est pas d’éliminer l’émotion mais de la laisser aller. Elle partira d’elle-même quand le message sera bien passé. Si elle reste et qu’elle prend de la place, c’est qu’il y a peut-être encore des choses à mettre en place.
Selon Valentine Magnée, auteure du livre Le petit guide des parents hypersensibles, voilà le pilier numéro 1 de la Parentalité Juste : l’introspection et le travail sur soi !
Se responsabiliser face à ses émotions aura forcément un impact sur sa famille.
Qu’est-ce qui est juste dans mon inquiétude ? Comment agir ? Qu’est-ce qui je ne dois pas faire porter à mon enfant ?
Accepter ses émotions c’est aussi s’accepter soi et ne pas contaminer les autres.
En tant que parent, prendre du temps pour soi est un acte altruiste et nécessaire.
Vous connaissez tous la fameuse crise du moment du repas du soir, quand il faut cuisiner, gérer les devoirs, ranger, préparer les affaires du lendemain, écouter 3 personnes qui parlent en même temps.
Le capital de patience d’un parent n’est pas illimité…
Quelle solution ? S’occuper de soi en amont si possible, prendre rdv avec soi-même et responsabiliser chaque membre de la famille.
Je me sens sur les nerfs, j’ai besoin d’un temps pour moi. Je vous laisse gérer vos tâches ménagères, vos devoirs et si vous avez besoin d’aide, je serai disponible dans 30 minutes.
Quelle belle preuve d’amour !
Les enfants ayant un TDAH par exemple ont un grand besoin d’être responsabilisés pour grandir.
Je vous invite à faire confiance aux décisions de votre enfant ! Pour cela, allez-y un pas après l’autre en lui proposant d’abord un choix entre deux options, puis augmentez les possibilités.
Le challenge et la responsabilisation font grandir l’enfant, sa confiance en lui et son estime de lui-même. Enfants responsables = parents moins inquiets !
La méthode des petits pas, ça marche pour tout !
Quand on parle d’autonomie, il n’est pas souhaitable de brûler les étapes alors demandez-vous : quel est le plus petit pas que je puisse faire pour que mon enfant devienne un peu plus autonome ? Et que mon inquiétude ne soit pas tellement grande qu’elle serait contre-productive ?
Quelques exemples : aller faire une marche 10 minutes pendant que mon enfant reste seul à la maison ? Ou garde son petit frère ou sa petite sœur ? Le déposer 10 mètres avant la grille de l’école ou au coin de la rue ? Lui confier une tâche ménagère ? Lui demander de préparer l’entrée lors d’un prochain repas en famille ?
Ne mettez pas la barre trop haute, au risque de décourager votre enfant ou de vous inquiéter excessivement.
Quel est votre objectif ?
Définissez votre objectif et les étapes possibles. Elles doivent être atteignables et réalistes.
Priorisez !
Passez à l’action. Même si l’action est petite et vous parait insignifiante, rappelez-vous que le plus dur c’est souvent de se lancer.
N’oubliez pas de fêter chaque petite victoire qui vous fait avancer dans la bonne direction.
Il est impossible d’éviter à nos enfants toute souffrance et tout échec. Ce n’est pas souhaitable en réalité !
Notre enfant va être confronté à l’échec, à la douleur, au rejet.
Il nous faut bien sûr rester présent pour lui éviter les abus comme le harcèlement, la violence.
Tout en respectant ses besoins : explorer, tester, apprendre, échouer, oser, se connecter, prendre confiance, grandir, être connecté au moment présent, grandir…
Quand tenter de tout contrôler pour atténuer notre propre inquiétude entre en conflit avec les besoins réels de notre enfant, il est temps de changer de stratégie.
Vivre plutôt que survivre…
Discutez avec votre enfant de la prochaine étape vers plus d’autonomie, quelle sera la prochaine marche ? Quelle est sa demande ? Comment pouvez-vous gérer la situation sans qu’il se sente étouffer ?
Communiquez, c’est la base de tout ! Je vous invite à établir une communication non violente et ouverte avec votre enfant. Montrez-vous honnête avec votre enfant, vous avez le droit de partager vos inquiétudes si elle sont raisonnées.
Attention de ne pas transmettre VOS peurs irrationnelles ou catastrophistes à votre enfant.
Informez-le afin qu’il ait les outils pour réagir en cas de danger ou de difficulté : afficher les numéros d’urgences sur le frigo, confiez-lui un petit téléphone pour ses trajets (à l’ancienne, ça marche très bien aussi), apprenez-lui à demander de l’aide, etc.
Donnez-lui le contrôle de sa vie !
Dans la mesure du raisonnable bien entendu, selon sa maturité, sans que sa sécurité ne soit en danger.
Vous pouvez également proposer à votre enfant des rituels de communication pour être autonome dans l’accueil de ses émotions :
Comme nous l’avons dit juste au dessus, pour plus de sérénité, je vous invite à équiper votre enfant de compétences et d’outils dont il aura besoin toute sa vie pour prendre des décisions éclairées et gérer les risques.
Imaginez ensemble quelles situations pourraient se produire dans quels cas et comment réagir.
Savoir votre enfant capable de faire face à des dangers (physiques ou émotionnels) vous retirera un sacré poids et vous vous sentirez moins inquiets au quotidien ! Et votre enfant aussi…
Pour que votre enfant acquière de l’autonomie et que vous vous sentiez moins inquiet pour lui, il va devoir aller chercher lui-même des ressources et informations : tutos, livres, mode d’emploi, numéros à contacter.
Mettez en place des étapes progressives pour que l’objectif ne soit pas trop difficile à atteindre.
Exemple : votre enfant doit préparer sa valise pour partir chez ses grands-parents.
1re fois : Aujourd’hui, on va préparer ensemble ta valise. Pour t’aider, je t’ai préparé une liste à cocher des affaires à préparer.
2e fois : Tu restes 7 jours, à toi de compléter la liste pour chaque catégorie d’affaires.
La prochaine étape sera de préparer seul la valise avec un contrôle de votre part jusqu’à ce qu’un jour il soit complétement autonome.
Pour être un adulte aligné, bien dans ses baskets et qui contribue au monde de demain, il est possible de commencer à apprendre à se connaitre soi-même dès l’enfance.
Et pour ça, en tant que parent, vous avez un rôle à jouer, celui de donner à votre enfant l’occasion de contribuer et de faire des expériences.
Votre enfant est hypersensible ? Pourquoi ne pas transformer ce « fardeau » (avec de grands guillemets) en force et lui permettre d’aider les autres, d’être bénévole, de donner de son temps, de créer quelque chose.
Votre enfant a un TDAH ? Il peut donner un peu de son énergie à une cause !
Si vous savez que votre enfant se connaît, a confiance en lui et en ses capacités, qu’il est persuadé qu’il peut tout apprendre et faire grandir son intelligence, alors votre inquiétude de parent sera bien moindre. Et votre confiance en lui se développera !
Grandir en ayant conscience que la vie est imprévisible est un vrai cadeau.
Demander de l’aide, découper un objectif en petites étapes, visualiser, utiliser ses forces, etc., sont des stratégies d’adaptation que vous pouvez transmettre à votre enfant.
N’est-il pas moins inquiétant de savoir que son enfant a en lui de grandes capacités d’adaptation et des ressources que de mettre son énergie à lui éviter de vivre des échecs ou des changements ?
L’auto-motivation peut s’apprendre dès l’enfance en cultivant l’état d’esprit de croissance ou Growth Mindset.
Il est possible de transformer cette pensée limitante « Je suis nul en maths » en une pensée soutenante qui pousse à agir : « Je ne sais pas encore le faire mais si c’est important pour moi et que je m’entraine alors j’en serai capable un jour».
Avec cette mentalité, l’enfant prendra du plaisir à relever les défis et deviendra plus autonome. Et le parent plus zen !
Activités à retrouver dans l’article Confiance en soi pour enfant : mon cahier d’activités Grandir Zen, 6-11 ans – Format numérique (PDF)
Les routines ancrées apaisent toute la famille.
L’autonomie de l’enfant passe par des habitudes qui instaurent un cadre et le sécurisent.
Que ce soit pour le travail scolaire, l’alimentation, les tâches ménagères, etc., ces habitudes seront inscrites dans la vie quotidienne de votre enfant.
Les enfants aussi ont besoin d’être responsables de leur temps.
Je vous invite donc à leur laisser des plages de temps libres et non structurées afin qu’ils prennent la responsabilité de leur planning, qu’ils s’ennuient, créent, se découvrent des passions, des forces.
Quand ils grandiront et se demanderaient pour quoi ils sont fait, quelle est leur mission de vie, ils se rappelleront de ces activités qu’ils avaient spontanément envie de faire et vous remercieront !
Quelle enfant étais-je ? Qu’est-ce que j’aimerais faire spontanément ?
On ne peut répondre à ces questions que si l’on a vécu des expériences et du temps seul avec soi.
Encouragez votre enfant à poser des questions, à comprendre tous les aspects de ce qui lui demandé.
Pour être plus autonome, il est important de cultiver et satisfaire sa curiosité !
Rassurez-le sur l’absence de jugement de votre part.
Voilà une question très sensible mais qu’il me semble utile d’aborder rapidement.
Posez-vous simplement la question : est-ce que j’agis différemment parce que mon enfant est une fille ? Un garçon ?
Si oui, est-ce que ça limite l’autonomie de mon enfant ? Qu’est-ce que je peux changer ?
Arrêtez-vous deux minutes, respirez et demandez-vous : est-ce que je me positionne comme un guide pour mon enfant ? Est-ce que je l’accompagne dans le développement de son autonomie ou est-ce que je fais les choses à sa place ?
Pour aller plus vite, pour protéger sa santé mentale, pour avancer, il est souvent plus simple de faire les choses soi-même. C’est humain et personne ne peut vous juger pour ça. Nous le faisons tous il me semble.
Accompagner et apprendre à l’enfant demande plus de temps et d’énergie que le faire soi-même. Mais c’est un investissement ! C’est coûteux en temps et en énergie, certes, mais ça en vaut la peine !
Exemple :
Allez viens, aujourd’hui, je te montre comment préparer ton goûter.
Au début, c’est plus long. Quand l’enfant est autonome, quel gain de temps et de charge mentale !
Savoir échouer, c’est s’entrainer à réussir !
Pratiquer sans chercher à éviter l’échec est la meilleure chance d’atteindre le succès. La pratique permet donc d’apprendre à faire seul.
Car qu’est-ce qui fait vraiment grandir ?
Le vrai potentiel de notre enfant nous est inconnu et ne se révèlera qu’en faisant des expériences.
Je vous invite à mettre en place l’environnement qui incitera votre enfant à s’entrainer jusqu’à réussir.
Imaginez vous dire “Chouette, je suis nul en saut en hauteur, j’ai donc une grande marge de progression ! Je vais kiffer”
Je peux vous présenter des personnes qui pensent comme ça, promis !
Ce point est valable autant pour les parents que pour les enfants.
Travailler son état d’esprit de croissance, c’est se dire que chacun peut apprendre et évoluer tout au long de sa vie. L’intelligence grandit, l’autonomie est une question d’habitude et de petits pas.
Un enfant peut apprendre à faire seul, à être autonome dès le plus jeune âge.
Un parent peut apprendre à vivre avec ses inquiétudes, personne ne peut vous définir ainsi “Lui, c’est le papa poule”, “Elle, c’est la maman toujours inquiète et qui en fait trop”. Non !
Un parent peut apprendre à faire confiance, à donner des clés à son enfant et à accueillir ses inquiétudes.
Pour en savoir plus : Growth Mindset de nos enfants : 15 outils pour le cultiver
Tisser des liens avec des familles qui ont des préoccupations similaires peut vous aider à vous sentir soutenu.
De plus, chacun peut veiller les uns sur les autres et ça c’est précieux.
Oui, apprendre à apprivoiser ses inquiétudes tout en accompagnant son enfant vers l’autonomie est un cercle vertueux.
J’ose, je persévère, je réussis, mes pensées deviennent positives, je passe plus à l’action, j’ose plus, ma confiance augmente, je suis capable…
Je vous propose maintenant de faire un premier pas pour entrer dans ce cercle vertueux et y inviter votre enfant.
Alors, quel sera votre prochain petit pas vers l’autonomie et la sérénité ?
Grandir Zen fête les papas ! Nous vous avons préparé une carte de la fête des pères à imprimer, découper, colorier et personnaliser.
Une carte simple et élégante en forme de cœur pour transmettre tout son amour et sa gratitude envers une personne chère à son cœur.
Bonne fête papa. Chaque jour, tu m’aides à grandir. Merci.
Je vous invite à cliquer sur l’image ci-dessous pour télécharger gratuitement la version imprimable de la carte de fête des pères :
Voici le mode d’emploi pour fabriquer votre carte de fête des pères personnalisée.
Mon article étant destiné aux enfants, je choisis d’utiliser le tutoiement. C’est parti !
Tu as besoin de :
Télécharge-les en cliquant sur ce lien : Carte de fête des pères Format PDF
Colorie les fleurs et les mots d’amour des deux pages avec des feutres, des crayons de couleurs ou des craies grasses.
Découpe les cœurs en suivant les pointillés et découpe les tulipes et pétales de la page extérieure.
Colle les deux cœurs l’un sur l’autre de manière à former une carte recto-verso.
Colle les fleurs et pétales sur la partie gauche de la page extérieure, sur laquelle il est écrit “Bonne fête PAPA”.
Je te montre un exemple ci-dessous :
Personnalise ta carte de fêtes des pères en complétant l’espace libre de la page intérieure.
Quelques mots d’amour, un poème, un dessin…
Comme dans l’exemple ci-dessous :
Tu peux l’offrir à ton papa le jour de sa fête en lui récitant, par exemple, ton poème.
Envie d’écrire un mot ou une lettre de gratitude à ton papa ?
Je te partage un article qui peut t’aider : Comment débuter et tenir un journal de gratitude pour enfant – Modèle en téléchargement gratuit
Nous avons créé la carte de la fête des gens qu’on aime !
Une carte à personnaliser qui permet de dire Merci à une personne que l’on aime de tout cœur.
Grandir Zen fête les mamans ! Nous vous avons préparé une carte de la fête des mères à imprimer, découper, colorier et personnaliser.
Une carte simple et élégante en forme de cœur pour transmettre tout son amour et sa gratitude envers une personne chère à son cœur.
Bonne fête maman. Chaque jour, tu m’aides à grandir. Merci.
Je vous invite à cliquer sur l’image ci-dessous pour télécharger gratuitement la version imprimable de la carte de fête des mères :
Voici le mode d’emploi pour fabriquer votre carte de fête des mères personnalisée.
Mon article étant destiné aux enfants, je choisis d’utiliser le tutoiement. C’est parti !
Tu as besoin de :
Télécharge-les en cliquant sur ce lien : Carte de fête des mères Format PDF
Colorie les fleurs et les mots d’amour des deux pages avec des feutres, des crayons de couleurs ou des craies grasses.
Découpe les cœurs en suivant les pointillés et découpe les tulipes et pétales de la page extérieure.
Colle les deux cœurs l’un sur l’autre de manière à former une carte recto-verso.
Colle les fleurs et pétales sur la partie gauche de la page extérieure, sur laquelle il est écrit “Bonne fête maman”.
Je te montre un exemple ci-dessous :
Personnalise ta carte de fêtes des mères en complétant l’espace libre de la page intérieure.
Quelques mots d’amour, un poème, un dessin…
Comme dans l’exemple ci-dessous :
Tu peux l’offrir à ta maman le jour de sa fête !
Envie d’écrire un mot ou une lettre de gratitude à ta maman ?
Je te partage un article qui peut t’aider : Comment débuter et tenir un journal de gratitude pour enfant – Modèle en téléchargement gratuit
Que faire pour prévenir ou surmonter le Syndrome du Manque de Nature* de nos enfants ?
Evidemment, la réponse paraît évidente au premier abord : il suffit de passer du temps dehors, dans la nature !
Mais pour vous aider à faire les premiers pas et aider votre enfant à se connecter à la nature, je vous livre plus de 40 activités ou idées à tester en famille.
Un peu de créativité, une bonne dose de patience et vous verrez bientôt votre enfant cultiver son bonheur dans la nature !
Pour la rédaction de cette série d’articles, je me suis reposée sur la lecture du livre Une enfance en liberté. Protégeons nos enfants du syndrome de manque de nature de Richard Louv, traduction française du livre Last Child in the Woods.
*Voir articles précédents Le Syndrome du Manque de Nature, Last Child in the Woods, Richard Loov et L’extraordinaire connexion des enfants avec la nature
Proposez à votre enfant de vous lancer dans un challenge “rituel vert” : passer au moins 1h/jour dans la nature, par tous les temps.
Il n’y a pas de mauvais temps, juste de mauvais équipements.
Un temps de jeu libre chaque jour qui permettra de laisser grandir le lien de votre enfant avec la nature.
Vous n’êtes pas disponible pour ce rituel ou une balade ? Aucun souci !
A partir d’un certain âge (à vous d’écouter votre intuition), votre enfant peut passer du temps dehors avec des amis, vous pouvez lui confier un petit téléphone tout simple s’il n’en a pas, il peut aussi découvrir la joie des colonies ou camps de vacances, des camps scouts (catholiques) ou laïques, des éclaireurs, etc.
S’investir dans un club nature, une association de protection de la nature ou de soins aux animaux peut permettre de connecter votre enfant à la nature.
Pour reconnecter mes enfants à la nature, voici ce qui a fonctionné en tout premier, au-delà de mes espérances : adopter un arbre !
Pour être honnête, je ne pensais pas que mes filles se connecteraient autant à un arbre, puis à des plantes, au point de leur donner des prénoms, leur parler, les arroser chaque jour avec soin. En photo ci-dessous ma fille avec son arbre nommé KIKOU.
Mon conseil : proposez à votre enfant/ado de choisir un arbre, si possible très proche de votre lieu d’habitation et d’apprendre à le connaître. Pourquoi pas le nommer, le décorer, l’observer, son tronc, ses feuilles, les animaux qui lui rendent visite, photographier son évolution au fil des saisons, s’appuyer sur son tronc pour lire, jouer, chanter, y construire une cabane ou juste le câliner.
Idée trouvée dans le programme Mission Nature du site https://www.cahiers-sauvages.com
Passer du temps avec des animaux comporte de nombreux bénéfices pour un enfant : diminution du stress et de la pression artérielle, des maladies comme l’obésité et la dépression.
Le contact avec les animaux permet une augmentation de l‘estime de soi et de la résilience. Un lien spécial qui permet d’aider l’enfant à se (re)connecter avec la nature.
Quelques idées d’activités : équitation, parc pédagogique, bénévolat dans une association, adoption d’un animal, etc.
Pour éveiller l’imagination de l’enfant et susciter en lui l’envie de vivre des expériences par ses sens, je vous invite à parler avec lui de la nature ou à lire au grand air :
A pied ou à vélo, vous vous sentirez plus proche de la nature. Pendant ces trajets, ouvrez les yeux, sentez, touchez !
Un moyen efficace de connecter l’enfant à la nature.
Le journal de bord peut-être un véritable outil d’apprentissage et un précieux souvenir d’enfance.
Incitez votre enfant à observer la flore, la faune, les paysages visités, à réaliser des dessins, à coller des photographies dans son journal ou encore à créer un herbier.
Certaines médiathèques proposent de se relaxer dans un espace extérieur avec des chaises et des transats.
Encore mieux, il existe également des naturothèques ou des associations qui proposent des activités extérieures comme la randonnée, le jardinage, le ramassage des déchets dans la nature, l’observation des oiseaux, etc.
Ressources : Ligue Protectrice des Animaux, Association Nature Libre, etc.
Même si je ne suis pas tout à fait à l’aise avec la pêche, je dois dire que l’auteur de l’ouvrage Une enfance en liberté explique avec intelligence l’intérêt d’une telle activité.
Enfant, je pêchais avec mon grand-père et c’était en effet pour moi un moment de grande connexion avec la nature. Les enfants d’aujourd’hui n’ont jamais été aussi conscients de la souffrance animale et de la fébrilité de la terre qu’ils souhaitent chérir et en même temps, aussi déconnectés d’elle… ce paradoxe pose question.
Sur ce point, faites comme vous le sentez.
Comprendre comment fonctionnent la nature, les animaux, les plantes, fait partie du processus de connexion et devrait être vécu dès le plus jeune âge.
En vous adaptant au rythme et aux besoins de votre enfant, il est possible de faire de belles randonnées.
Planifiez le parcours (ou pas !), préparez un pique-nique et partez en exploration comme de vrais aventuriers.
Une nappe posée sur l’herbe et hop, le repas pris habituellement à table peut se transformer en un moment unique en famille.
Pas besoin de partir loin et de se préparer pendant deux heures pour pique-niquer !
La nature est un lieu hautement inspirant. Profitez d’une sortie nature pour vous mettre à la photographie, écrire une histoire ou dessiner.
Je vous invite également à dessiner un paysage à l’aide de différents outils : peinture, craie grasse, crayons de couleurs, fusain, aquarelle, etc.
Course à pied, marche, vélo, rollers, skateboard, escalade, canoé, yoga, tout est bon pour passer un moment au grand air, même si la chaleur n’est pas au rendez-vous.
En Instruction en Famille (IEF) comme en classe, le contact avec la nature et l’immersion sont des moments indispensables dans la vie d’un enfant.
Une sortie dans la nature est l’occasion idéale de vivre la Pleine Conscience en utilisant tous nos sens.
L’imagination est alors plus importante que la justesse scientifique : il est essentiel de laisser les enfants expérimenter avant de leur donner des manuels qui leur fournissent la réponse à toutes leurs questions.
A lire également : La méditation de pleine conscience pour grandir zen
Sur le thème de la nature si possible, créez des défis à relever pour réaliser une chasse au trésor en extérieur.
Vous pouvez, par exemple, lancer à votre enfant le défi de trouver des éléments de différentes textures dans la nature, de plusieurs couleurs, de réaliser un mandala avec ses trouvailles, de répondre à des questions sur la nature, de deviner le contenu d’un sac avec le toucher, de reconnaître les bruits des animaux, etc.
Voilà une façon très ludique d’inciter votre enfant à passer du temps dans la nature.
Parcours sensoriels, parcours d’obstacles, les yeux ouverts ou bandés, laissez parler votre créativité pour créer des moments uniques en famille !
Mölkky, pétanque, chasse au trésor, jeux de plateau, tout est possible !
Allier jeu et bol d’air frais, un bon moyen d’aider votre enfant à cultiver son lien avec la nature.
Idée : un morpion géant à réaliser soi-même !
A l’aide d’une craie, créez une grille carrée 3×3 au sol (ou sur un grand morceau de carton), 5 croix et 5 ronds en carton que vous peindrez/colorierez vous-même en famille et le tour est joué ! Vous obtiendrez un super jeu d’extérieur idéal pour les dimanches en famille, les anniversaires en mode kermesse, etc.
Ramasser des éléments de la nature (pommes de pins, feuilles, bout de bois) et créer des décorations pour les arbres du jardin permet de cultiver son lien avec la nature en stimulant tous les sens.
Idée pour connecter l’enfant à la nature de manière ludique : créer un mandala géant avec des éléments de la nature.
Activité « papillons de nuit » extraite du livre Une enfance en liberté. Protégeons nos enfants du syndrome de manque de nature de Richard Louv, traduction française du livre Last Child in the Woods.
Cette activité consiste à réaliser un mélange épais de fruits trop mûrs, de bière éventée, de vin ou jus de fruits et d’un édulcorant (miel ou mélasse). Sortez au coucher du soleil et, à l’aide d’un pinceau, étalez ce mélange sur des surfaces diverses comme les arbres. Revenez lorsque la nuit sera tombée et observez, avec de la chance, des fourmis, papillons de nuit et autres insectes.
Voilà une activité qui permet de cultiver son lien avec la nature et sa patience : le jardinage ! Quelques idées :
A l’aide de morceaux de bois, de petites branches ou de roseaux et de ficelles, il est possible de construire un petit bateau.
Avec des matériaux recyclés, je vous invite à fabriquer une station météo avec votre enfant. Encore une fois, comprendre comment fonctionne la nature, les nuages, la pluie, permet de faire grandir son lien avec la nature.
Cueillette de pommes, de fraises… cherchez autour de chez vous des lieux ouverts au public pour réaliser cette activité ludique et pédagogique en famille.
Si la météo est clémente et que vous avez un jardin, lancez-vous ! Activez vos sens pour amplifier les bienfaits de cette expérience et n’oubliez pas de vivre l’instant présent.
Un moment unique dont vous vous souviendrez longtemps !
Si l’expérience vous tente, faites découvrir le camping à votre enfant pour les vacances ou pour un week-end près de chez vous.
J’adore le camping, c’est l’occasion de revenir à des choses plus simples et de transmettre de belles valeurs à nos enfants, de prendre le temps de regarder les écureuils grimper aux arbres (mon meilleur souvenir de l’été 2021 avec Tic et Tac^^) et de passer beaucoup plus de temps dehors.
Il fait beau, le ciel est dégagé, installez-vous dans votre jardin, sur votre terrasse, sur la plage, dans un parc… et profitez du moment en connexion avec la nature.
Construire une cabane dans un arbre avec les moyens du bord, seul.e ou en coopération avec des amis, voilà une belle mission à accomplir pour un enfant !
De plus, passer du temps avec les arbres est excellent pour la santé. Il existe même des cures de santé en forêt (nommée la sylvothérapie, n’hésitez pas à vous renseigner) car les arbres ont des effets positifs sur le corps et le cerveau.
Accompagnez votre enfant s’il souhaite construire une cabane avec des planches et des clous.
Vous prévoyez de faire découvrir à votre enfant la colonie de vacances ? Vous pouvez choisir un séjour qui lui permette d’être proche de la nature, de la mer, en forêt, etc.
Il existe de nombreux séjours remplis d’aventures, sportifs ou nature : escalade, canoé, surf, ski, camp nature, etc.. Renseignez-vous !
Pour connecter l’enfant à la nature, il ne faut pas toujours partir loin de chez soi.
Vous habitez à la montage ? Construisez un igloo, faites des balades en raquettes (il est possible de les fabriquer soi-même), testez les sports de glisse, la luge, etc.
Vous vivez à la mer, près d’un lac ? Les sports de glisse, de navigation, les balades et baignades sont les bienvenues toute l’année (avec un bon équipement certes notamment si vous vivez comme moi dans le Nord de la France).
En photo ci-dessous les cours de surf de ma fille de 6 ans, avec une bonne combinaison, l’eau froide n’est plus un obstacle^^
Le canoé, la voile, l’optimiste, le surf, la nage sont de très bon sports pour les enfants. Les adolescents pourront tester le kayak ou encore le rafting.
Vous vivez près d’une forêt, d’un bois, d’un étang, d’un parc ? Toutes les occasions d’être dehors sont bonnes à prendre alors hop, on enfile ses vêtements et on part à la découverte des environs !
Marcher sans but avec un plan pour apprendre les noms de rue ou dans la forêt peut être une expérience vraiment sympa !
Renseignez-vous également auprès des parcs de loisirs ou des offices de tourisme près de chez vous ou de votre lieu de vacances car certains proposent des jeux de piste à faire en famille pour apprendre à connaître la ville. Ambiance garantie !
Comme expliqué dans l’article L’extraordinaire connexion des enfants avec la nature, en ville ou à la campagne, la nature est toujours présente !
Nous pouvons apprendre à connaître notre lieu de vie avant de voyager et profiter de la nature environnante, des infrastructures à disposition, des lieux de culture en lien avec la nature, etc.
Pour que votre enfant puisse participer à la préservation de la nature, vous pouvez :
S’il n’existe pas encore de club nature près de chez vous, créez-le !
Vous pourrez mettre en place de nombreuses actions pour améliorer la vie du quartier, de la ville, nettoyer, végétaliser la ville, discuter avec la mairie, avec les maraîchers du coin pour proposer une visite, des actions et sorties nature avec d’autres familles, etc.
A l’école, au collège, votre enfant peut proposer de créer son Eco-club ! Une initiative pleine de sens.
Du plus simple au plus sophistiqué, trouvez le nichoir qui vous convient, fabriquez-le et ajoutez des graines pour attirer des oiseaux.
Il vous suffit ensuite d’observer la nature faire son œuvre.
Webcams en direct à découvrir ici https://www.toutesleswebcams.com/webcams-oiseaux.html
En s’identifiant à vos histoires de jeunesse dans la nature, votre enfant va découvrir une autre facette de vous et de l’époque dans laquelle vous avez grandi.
Si vous en avez l’envie, vous pouvez aussi créer un livre ou une nouvelle sur vos aventures d’enfance, un album-souvenir, etc.
Un trésor à garder précieusement qui pourra être complété par votre enfant et pourquoi pas d’autres générations ensuite.
Pour connecter votre enfant à la nature, proposez-lui de construire la liste des choses à faire avant ses 10 ans par exemple et cochez ses accomplissements au fur-et-à-mesure :
Installez-vous dehors, sous un arbre, sur l’herbe, dans un hamac, une cabane, un tipi… pour lire.
Pour stimuler encore plus l’envie d’explorer la nature de votre enfant, choisissez ensemble des livres d’aventure qui ont lieu dans la nature ou des expériences à réaliser dans la nature.
Avec des lampes torches, organisez une sortie nocturne pour observer les grenouilles, les lucioles, écouter les sons nocturnes, le bruit des hiboux.
N’oubliez pas de lever la tête pour admirer les étoiles !
Placez dans l’entrée de votre habitation un bac qui vous permettra de déposer tous les trésors de la nature amassés au fil de vos explorations et qui remplissent bien souvent les poches de nos enfants : cailloux, coquillages, champignons, glands, pommes de pin, etc.
Vous pourrez les utiliser pour constituer une jolie table de printemps/d’automne, pour créer un mandala nature ou lors d’un atelier peinture ou bricolage.
Avec des matériaux naturels, du fil de laine, des branches en bois, des coquillages, créez de jolies décorations pour habiller votre arbre favori.
Tout est bon pour inciter votre enfant à passer du temps dehors et lui permettre de comprendre que la nature est essentielle à son bien-être.
Chaque geste bienveillant aidera votre enfant à se connecter encore plus avec la nature.
Pendre le linge dehors, laver la voiture, retirer les mauvaises herbes, planter des graines de fleurs, arroser le potager, tondre la pelouse, retourner la terre, ramasser les feuilles… de nombreuses tâches ménagères peuvent être réalisées au grand air par les petits comme les grands.
Il est également possible de créer sa lessive maison avec des éléments de la nature, ses propres cosmétiques ou encore de cueillir des plantes comestibles pour en faire des soupes.
Photo ci-dessous, ma fille cueille du lierre grimpant pour fabriquer de la lessive maison.
Créer ou recréer une connexion entre nos enfants et la nature paraît moins évident qu’avant et pourtant, ce lien est toujours aussi essentiel à leur bien-être physique et émotionnel.
Alors, quelles idées allez-vous tester ?